30.1.09

Un enigma americano sobre el Sahara en 1970

por Abu Saif al-Andalusi

==> leer en su blog El baluarte de la Hispanidad
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27.1.09

PALESTINA, LA UNIÓN EUROPEA Y EL SAHARA OCCIDENTAL

por Beatriz Martínez Ramírez, Club de Amigos de la UNESCO de Madrid

==>leer en TLAXCALA
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22.1.09

Lorsque le machiavélisme devient prostitution politique

par Mohamed Mahamud Embarec

[ en espanol: Cuando el maquiavelismo deviene prostitución politica ]

Au moment où le nouveau président américain s’installe à la Maison Blanche, Christopher Ross se prépare pour faire une tournée dans la région nord-africaine comme premier pas dans son attendue médiation pour trouver une solution au conflit du Sahara Occidental. Inutile de rappeler combien elle est difficile cette mission qui s’est déjà payé la tête de prestigieux diplomates de différentes nationalités. Néanmoins, il a deux points importants en sa faveur : La communauté internationale est lasse du conflit le plus vieux de l’agenda des Nations Unies et le Conseil de Sécurité insiste sur la nécessité d’une solution basée sur le respect du principe d’autodétermination du peuple sahraoui.

Le Maroc s'est déjà préparé au mandat d'Obama en rompant ses relations diplomatiques avec le Venezuela en guise de solidarité avec Israël, et qui dit Israël dit le lobby sioniste, très puissant aux États Unis et en Europe. C’est l’occasion idéale pour les autorités marocaines de renouveler leur loyauté au lobby juif et contraindre les EE.UU à préserver son plan d’autonomie, plan qui a connu dernièrement beaucoup de revers malgré le soutien des EE.UU, la France et l’Espagne et a été sérieusement amoché par les rapports sur les violations des droits de l’homme au Sahara Occidental. Il ne peut faire de l’ombre à cette affliction qu’en commettant une bourde significative comme, par exemple, l’établissement de relations diplomatiques avec Israel, chose inimaginable en ce moment à cause de l’état d’esprit produit dans le monde arabe par la sauvage agression israélienne contre le peuple palestinien.

Tout est bon pour Rabat quant à péser sur l’issue de la question du Sahara Occidental, y compris de mettre en branle les soutiens patentés d’Israel pour attirer la sympathie du lobby juif. Le journal israélien Maaref a découvert dans un article paru en mai 2007 les agissements du lobby juif américain en vue de forcer la main à l’administration américaine aux fins de soutenir le projet de la pseudo autonomie que le Maroc prétend octroyer aux sahraouis.

Les Israéliens n’ont pas déçu le roi marocain, puisqu’ils ont apporté leur soutien en 2007 pour que le Conseil de Sécurité vote la résolution 1495 après que les américains aient affirmé qu’ils n’imposeront aucune solution contre le consentement des parties. Des instructeurs israéliens ont été chargés de la formation des élites de l’armée marocaine et des services de renseignement et ont participé à la construction du mur de défense sans oublier les chars et radars israéliens utilisées dans la guerre contre le Front Polisario.

Qu’est-ce qui fait que le Maroc e Israel se soutiennent mutuellement ?

- Le conflit du Sahara Occidental et celui du Proche Orient sont deux conflits qui opposent colonisateur et colonisé. Le Maroc occupe illégalement le Sahara, Israel essaie de maintenir son emprise sur les territoires occupés en 1967.

- L’Etat sioniste tente de brouiller les cartes en avançant la menace iranienne. La Maroc se présente comme rempart contre la menace terroriste au Maghreb, une menace aussi imaginaire que la possession d’armes nucléaires par Sadam Husein, motif avancé pour envahir l’Irak.

- Israel refuse d’appliquer la résolution 242 demandant le retrait israélien des territoires occupés pendant la Guerre des Six Jours et le retour des palestiniens. Le Maroc s’oppose à toutes les résolutions sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et n’accepte le retour des réfugiés sahraouis que s’ils acceptent à se « résigner » aux moyens de propagande marocains et se dépouiller de ses idéaux et convictions indépendantistes.

- Israel poursuit son implantation des colonies contre la Convention de Genève comme le Maroc s’est implanté dans la partie sahraouie qui était sous l’administration mauritanienne en vertu de l’Accord Tripartite de Madrid.

- Les deux pays font de l’alliance avec les EE.UU. leur arme principale pour défier la légalité internationale e imposer le fait accompli et essaient de maintenir l’unité de la coalition occidentale contre des dangers imaginaires pour donner une forme de légitimité à leurs objectifs.

Evidemment, avec l’arrivée d’Obama, il est légitime de se demander si l’administration américaine poursuivra sa politique qui a toujours été guidée par les intérêts géostratégiques et si le roi du Maroc, avec la décision de rompre avec le Vénezuela bénéficiera du soutien américain pour continuer à défier la communauté internationale.
22.01.09
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16.1.09

L’opportunisme odieux du régime marocain

Baba Mustapha Sayed

Le Royaume du Maroc a décidé de fermer officiellement son ambassade à Caracas. Les raisons de cette importante décision sont à rechercher, sans nul doute, ailleurs et non dans celles avancées, publiquement, par les dirigeants marocains et qui laissent supposer, contre toute logique et bon sens, qu’elle est intervenue en réaction à l’appui apporté par le Venezuela au Front Polisario.
L’exercice dont vient de se livrer le gouvernement marocain pour justifier la rupture de ses relations diplomatique avec Caracas est non convaincant. Il est vain et déraisonnable.
Pour mémoire, il faut rappeler que l’ambassade sahraouie a été ouverte depuis des années dans ce pays qui a, bien longtemps avant l’élection triomphale du courageux président Hugo Chavez, témoigné d’une constante et indéfectible solidarité (à l’instar de la plupart des pays et gouvernements latino-américains) avec la lutte du peuple sahraoui pour la libération et l’indépendance de son pays.
Le tissu de mensonge présenté par les autorités marocaines pour justifier, devant l’opinion publique nationale et internationale, leur mesure de rétorsion contre le Venezuela ne peut être pris que pour ce qu’il est réellement, un pitoyable prétexte et une mise en scène, somme toute odieuse, pour en dissimuler le véritable motif, à savoir un réel et significatif geste de solidarité, sans précédent, avec l’État d’Israël et ses dirigeants dont le président Hugo Chavez vient d’expulser, il y a quelques jours, en signe de solidarité avec Gaza martyre, l’ambassadeur. Le geste du président vénézuélien dont la portée symbolique n’est pas à démontrer, alors que les lâches gouvernements arabes et musulmans se sont montrés incapables, après plus de deux semaines d’une agression caractérisée contre les civils palestiniens, d’accoucher d’un communiqué commun pour dénoncer, ne serait-ce que pour la forme, les indicibles crimes contre l’humanité commis quotidiennement par l’armée israélienne contre les populations désarmées de Gaza
Le Royaume du Maroc a toujours bénéficié du ferme et important soutien du lobby juif dans sa criminelle guerre coloniale contre le peuple sahraoui, et il attend certainement toujours beaucoup de lui dans les prochains semaines et mois. A cet effet, il n’a pas hésité à profiter de la difficile passe que traverse l’agressive entité sioniste, partout mise à l’index, pour lui témoigner sa solidarité face à l’adversité générale et lui exprimer sa reconnaissance et sa gratitude pour la qualité et l’importance des services que cette dernière lui a rendus dans sa lutte acharnée contre le peuple sahraoui et ses représentants
Une fois de plus, la nature foncièrement opportuniste du régime marocain qui n’hésite pas à sacrifier tout pour préserver ce qui est l’essentiel à ses yeux, sa survie, est mise à nu. Que représentent la souffrance et le martyre des habitants de Gaza pour le régime du Makhzen qui a fait de l’alliance organique avec l’État d’Israël sa condition et sa garantie d’existence ? Tout au plus, et dans le meilleur des cas, une opportunité à « monnayer » avec Israël pour développer et raffermir ses liens avec ses dirigeants !
Le peuple sahraoui qui affronte le régime amoral et opportuniste du makhzen marocain pendant des décennies, le connaît et connaît, dans leur subtilité, les méthodes malhonnêtes et odieuses qu’il n’hésite pas à utiliser pour se mettre à l’abri des dangers susceptibles de menacer ou mettre en danger son existence, dont celui traditionnel de faire porter la responsabilité de ses erreurs et ses dérives sur les « autres ».
Les sahraouis savent que ce régime qui a fait de la désignation de l’ennemi l’essence du politique (hier L’Algérie et la Mauritanie et aujourd’hui le Sahara Occidental) ne peut reculer devant aucun moyen, quel que soit sa nature et son caractère odieux, pour garantir sa pérennité.
Il est à souligner toutefois que ce schmittisme (Voir, Jean-Claude Monot, Penser, l’ennemi, affronter l’exception. Réflexions critiques sur l’actualité de Carl Schmitt, La découverte, 2006), nouvelle version, ne peut, dans sa simplicité et cruauté brutale, être accepté et adopté, faut-il y insister, que par une société débosselée, instable et malade, comme l’est devenue, depuis les dernières décennies, la société marocaine.
A quand donc le réveil des élites et des forces vives marocaines qui en se contentant de déployer, dans les rues des grandes villes marocaines, des banderoles de se soutien aux habitants de Gaza, et en refusant, en même temps, de s’attaquer de front à ceux commis par leur propre régime contre les Sahraouis et les Palestiniens, ne font en réalité que perpétuer la nature injuste et odieuse du makhzen en lui donnant d’utiles et efficaces moyens de se dérober au regard du plus grand nombre ?
15.01.09
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Ce texte exprime l'opinion de l'auteur et n'engage pas les modérateurs du forum.

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11.1.09

L’INDOMPTABLE GAZA

par Baba Mustapha Sayed

Il y a quelques mois, le peuple palestinien a été appelé à renouveler, au cours d’élections présidentielles et législatives, ses institutions politiques et sa direction. Si le « réaliste » Mahmoud Abbas a pu conserver la présidence du mouvement, son organisation le FATAH a cependant perdu, pour la première fois, sa prédominance et son hégémonie au sein de la résistance palestinienne.
En effet, les élections législatives, libres et transparentes et dont la régularité a été attestée par les observateurs étrangers massivement présents sur les lieux, ont été remportées par le mouvement Hamas, moins accommodant avec l’État d’Israël (et ses alliés étrangers et arabes) et plus intègre moralement que la formation du président palestinien.
Le résultat de ces élections législatives palestiniennes a été considéré par Israël et ses alliés dans la région et ailleurs, comme un désastre, une catastrophe. Plus précisément et en ternes crus, une intolérable et sérieuse menace pour leur sécurité et la pérennité de leur suprématie et de leur sécurité.
Mais que faire, alors que pendant des décennies les grandes démocraties occidentales ne tarissaient d’éloges sur la grande nation israélienne qui, seule dans la région, a été en mesure de donner naissance à une démocratie ?
Que faire, face à l’expérience de Hamas, alors que pendant des siècles, les travaux de recherches, encouragés, voire subventionnées dans les Universités occidentales tendent toutes à démontrer une équation simple : la condition du développement et du progrès est la démocratie et puisque l’islam ne peut se conjuguer avec la démocratie, le monde arabe et musulman ne peut connaître de progrès, du moins aussi longtemps qu’il accepte de demeurer musulman ou de se réclamer des principes de l'islam
Que faire, alors que l’on venait de célébrer partout, après la chute du mur de Berlin et la désagrégation de l’empire soviétique, les bons effets de la démocratie et de la démocratisation ?
Après quelques hésitations, Israël et leurs alliés occidentaux ont jugé que leurs intérêts dans la région sont plus importants que le respect de quelques principes et valeurs démocratiques que l’on sait depuis la mémorable expérience « démocratique » d’Athènes du V siècle avant J.C – qu’ils n’étaient, après tout, pas destinés à l’usage des « barbares »; barbares qui ne devraient pas être poussés ou encouragés à adopter.
On connaît la suite. Gaza a été soumise à un blocus sans précédent dont l’objectif était de punir, dans un premier temps, ses habitants pour leur « mauvais choix » électoral, de les convaincre, ultérieurement, par « la faim » et la mort lente, de s’en repentir et de faire amende honorable en ratifiant les accords d’Oslo, de reconnaître l’État d’Israël et de ne pas contester sa politique d’occupation.
Entre l’humiliation et la mort lente, la dignité et la mort debout, les habitants de Gaza ont courageusement fait leur choix
C’est un choix qu’ils paient au prix fort depuis deux semaines, plus des centaines de morts et des milliers de blessés, pour la majorité d’entre eux des femmes et des enfants. Un lourd bilan appelé, si l’on juge par la cadence des bombardements massifs et aveugles des engins de guerre israéliens et le lâche et odieux silence des capitales arabes, à augmenter dans les prochains jours
Mais Gaza, l’indomptable n’en a cure. Elle sait que c’est la rançon à payer, pour que ses enfants ne soient plus, à l’avenir, traités comme du bétail, pour réfuter la propagande mensongère des tenants de la théorie que l’islam est incompatible avec la démocratie et, enfin, montrer que le régime ethnique israélien n’a aucune leçon d’humanisme ou de civisme à donner au reste du monde et encore moins à ceux et à celles qui ont la malchance de se trouver sous son occupation.
11.01.09
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1.1.09

SAHARA OCCIDENTAL, AŇO XXXIV

por Mohamed Mahamud Embarec

El año 2009 es el año 34 de uno de los conflictos mas viejos del mundo, el del Sahara Occidental. Como es habitual en ciertas partes del mundo, la entrada del año nuevo supone intercambiar regalos y formular esperanzas con el deseo de verlas realizadas lo antes posible.

Para el pueblo saharaui, este nuevo año se asemeja tristemente a los otros. El ejército marroqui sigue ocupando el Sáhara, violación diaria de los derechos humanos en los territorios ocupados, indiferencia de la comunidad internacional, las condiciones de vida cada vez más duras en los campamentos de refugiados y los eminentes riesgos de una reanudación de las hostilidades.

El año 2008 quedara como uno de los años clave en la historia del conflicto. Empezo por la tercera ronda de negociaciones en Manhasset y terminó con la publicación del informe de Human Rights Watch y su espectacular petición de extender las competencias de la MINURSO para supervisar el respeto de los derechos humanos en la región. Una MINURSO que se encuentra en estado de stand-by a causa del abandono progresivo del referendum como solución y de la falta de voluntad por parte de los más potentes.

La pregunta de oro es : conseguirán las Naciones Unidas en 2009 concretizar este referendum y reforzar ala MINURSO para llegar a un arreglo pacífico y justo a este conflicto? Sería imperdonable que 18 años de plan de paz y un bilión de dolares gastados hasta ahora fueran echados por la ventana de la noche a la mañana y correr el riesgo de convertir la región en un brasero.

El Consejo de Seguridad, por enésima vez, ha prolongado el mandato de la MINURSO después de más de 70 resoluciones sobre el Sáhara Occidental, en aras de ofrecer una última oportunidad a Christopher Ross de llegar a un acuerdo entre Marruecos y el Frente Polisario sobre la base del principio de autodeterminación y no sobre la base de la autonomía. Esta última constituye una clara violación del principio de "solución mutuamente aceptable" ya que es rechazada categóricamente por el pueblo saharaui y es una clara tentativa de desviación del conflicto de su verdadera naturaleza, que es la un prolema de descolonización como lo recuerdan constantemente las resoluciones dela IV Comisión de la Ag de NNUU.

De inmediato, Christopher Ross debera asegurar un retorno inmediato a la legalidad internacional, es decir, aceptar que permitir al pueblo saharaui de decidir libremente su destino es la única vía pacífica posible.

Los saharauis nunca han estado tan cerca de la vuelta a las armas. Si Ban Ki-moon y Christopher Ross no hacen nada en los próximos meses, si la ONU no se involucra más, si las potencias occidentales siguen su patética estrategia con Marruecos, la esperanza de los saharauis se disipara y la paciencia se agotara. Una paciencia que dura ya 33 años y que esta al límite como se refleja en las continuas manifestaciones de protesta contra la ocupación. Sin embargo, viendo las continuas resoluciones del Consejo de Seguridad sobre los múltiples focos de tensión en Afghanistán, R D del Congo, Georgia, Somalia, Oriente Medio, Chipre, Liberia, Ruanda, Costa de Marfil, Sierra Leona, Irak, Chad, etc…el escepticismo es inevitable y el sabor a amargura invade la conciencia.

El caso del Sáhara Occidental refleja de maravilla la inquietante agonía del derecho internacional frente a la realpolitik, o cómo los estados hacen pasar sus intereses por encima del respeto a la legalidad internacional e incluso de los principios elementales de la justicia. La comunidad internacional debe dejar de dar la espalda al derecho de los pueblos a la autodeterminación y a un conflcito que se eterniza y que amenaza la región en su conjunto. Très décadas son más que suficientes para ver que el pueblo saharaui no se dejara impresionar por la arrogancia marroqui y el apoyo incondicional de sus aliados.

En longevidad, el martirio saharaui se asemeja al palestino, sólo que los saharauis ahora están más unidos que nunca y decididos a arrebatar sus derechos. Por ello, el año 2009 sera también el año de todos los riesgos para el Sáhara Occidental. La vuelta a las armas supondría una "palestinización" del conflicto que no interesa a nadie sobre todo en esta zona gris situada en el Sahel, susceptible de ser el espacio de repliegue de Al-Qaid
01.01.09
Mohamed Mahamud Embarec, Bruxelles (Mahamud@skynet.be)
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Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.

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