28.11.08

L'OPTION DE LA GUERRE

par Mohamed Mahamud Embarec

Devant les munltiples défaites de l'armée marocaine, les amis du Maroc, à savoir les EEUU, la France ont pensé qu'il était préférable de régler le problème par des moyens pacifiques parce que la guerre était perdue et elle salissait leur visage face à la communauté internationale. Pour cela, ils ont crée le plan de paix et imposé le cessez-le-feu en 1991.

Ce Plan de Paix a été approuvé par les deux adversaires dans tous ses points en acceptant le recensement de la population que l'Administration Espagnole avait réalisée en 1974.

Dans un point de presse tenu en 1991, Johannes Mantz, le premier chef de la MINURSO a annonçait qu'il mettrait seulement une année pour identifier les électeurs et célébrer le référendum. Depuis, toutes les tentatives de réglement ont affronté le refus marocain de tout référendum qui ne lui confirmerait pas la continuité du contrôle du territoire. Dans ce but, il a voulu imposer des milliers de marocains pour garantir sa victoire dans tout plébiscite.

Voilà 17 ans que le Maroc met toute sorte d'entraves pour empêcher le référendum grâce à l'appui de ses alliés au Conseil de Sécurité qui ne voient que les intérêts qu'ils ont avec le royaume alaouite, à savoir son amitié avec l'état israélien et les intérêts économiques et géo-stratégiques.

La tactique adoptée par ces puissances mondiales consistait a prolonger le processus de paix d'une façon indéfinie au moyen de multiples résolutions impossibles d'appliquer à cause de l'incompatibilité de la reconnaissance du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination avec la condition de "solution mutuellement acceptable" tant que le Maroc nie au peuple sahraoui ce droit légitime.

Il est évident que le Maroc, depuis sa position de force grâce à l'appui des puissances mondiales ne fera jamais rien qui va contre ses intérêts à moins qu'on ne l'oblige au moyen de l'application de l'article VII de la charte des NNUU. Cette force est contrecarrée par une autre force opposée basée sur la légalité internationale et c'est cette même force qui empêche le peuple sahraoui d'être exterminé.

Mais la possibilité de contraindre le Maroc n'est pas dans les intentions des puissances mondiales, puisque ces mêmes puissances sont l'obstacle principal à toute résolution au sein du Conseil de Sécurité susceptible d'être favorable au peuple sahraoui. Leur véto ne laisse passer qu'une résolution favorable au Maroc.

Dans le cadre de la complicité américaine, le Congress ne s'est jamais posé des questions sur la MINURSO. Au moment où il met à un minutieux examen les dépenses de toutes les missions onusiennes, ils n'en a jamais été question de mettre en doute les centaines de millions dépensés par la MINURSO malgré qu'elle est une des plus couteuses.

Au moment où l'Irak, l'Iran, le Soudan sont châtiés et la Mauritanie menacée de subir le même sort, le Maroc n'a jamais été inquiété malgré son refus de se plier au droit inernational et d'honorer ses promesses signées dans le cadre du plan de paix.

La proposition d'autonomie, même si elle est avalée par le Conseil de Sécurité, ne sera jamais accepté par le peuple sahraoui pour la simple raison qu'elle n'est qu'une mascarade pour l'absorption pure et simple du territoire et de son peuple dans un régime qui ne garantit aucune liberté ni aucun droit à ses citoyens. Pour le peuple sahraoui, rester à vivre dans le désert algérien est beaucoup plus honorable que vivre sous la tutelle marocaine qui n'a aucune garantie en soi.

Le mécontententement de la population sahraouie n'a jamais été aussi grand. Sur les antennes de Paltalk, où se retrouvent les citoyens de toutes les couches sociales, l'état d'esprit sahraoui se fait sentir et leur cris de guerre n'ont jamais eu autant d'unanimité au sein de cette population fatiguée d'attendre que les grandes puissances s'attendrissent. Comment attendre la tendresse de quelqu'un qui n'a pas de coeur?

Les nouvelles générations du peuple sahraoui n'ont pas la patience de leurs ancêtres et voient leurs aspirations étouffées par un plan de paix dont le seul but est de réaliser les rêves de grandeur marocaine.

La question posée actuellement est : combien de temps le Front Polisario continuera à faire la sourde oreille aux demandes constantes de sa population de retourner à la guerre maintenant qu'il est claire que c'est le seul choix qui reste?
28.11.08
Mohamed Mahamud Embarec, Bruxelles (Mahamud@skynet.be)
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Ce texte exprime l'opinion de l'auteur et n'engage pas les modérateurs du forum.
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Le projet d’autonomie est-il une vraie proposition ou un fantasme parmi d’autres ?

par Salah Khatri

Si un peuple, avec son histoire, sa culture, son passé, propose à un autre peuple qui a une histoire, une culture, des coutumes, une géographie différente, une autonomie. Il faut qu’il y ait des avantages qui méritent le sacrifice.

Quand le gouvernement Marocain a proposé le projet d’autonomie au peuple sahraoui, il aurait fallu qu’il clarifie ses propositions de façon à faire entendre quels en sont les avantages, quelles en sont les garanties, les avantages concédés aux sahraouis ? Ces questions auraient du être éclaircies pour qu’ils soient en mesure de laisser de côté ce qui leur tient à cœur.
Ces avantages pourraient être :
• La démocratie. Le Maroc est-il un pays démocratique qui assure une vie sereine ? Dans le cas d’une autonomie, les droits des sahraouis seront-ils égaux à ceux des marocains ?
• Economiques : Comment le gouvernement marocain peut-il intégrer un autre peuple au sein de son organisation économique ?

Le royaume est déjà incapable de prendre en charge ses propres citoyens. Chaque jour des centaines de marocains meurent dans la mer pour avoir voulu fuir la misère économique et politique de leur pays. Aujourd’hui le Maroc va très mal, l’injustice s’installe comme une norme, une justice condamne toujours les pauvres, la liberté d’expression n’existe pas, le travail est toujours précaire, les richesses n’ont jamais été partagées, le chômage est toujours à la hausse, un gouvernement qui ne pense qu’aux intérêts personnels de ses membres.

La population sahraouie dans la zone occupée, quant à elle, souffre chaque jour de la pression de la police et des services secrets marocains et manifeste de plus en plus fortement son mécontentement (mouvement étudiants, grève de la faim dans les prisons, interpellation des organisations des droits de l’homme …).

Le Maroc ne peut garantir ni vie politique ni économique pour le peuple sahraoui puisqu’il n’arrive déjà pas à la garantir pour ses propres enfants. Il ne peut donc pas demander aux sahraouis de se sacrifier leur haut principe d’indépendance pour un fantasme.
Ce que le Maroc a oublié c’est que le peuple sahraoui a déjà refusé cette proposition auparavant venant de l’Espagne dans les années 70. Il a refusé pour un principe de dignité, il refusera aujourd’hui pour le même principe. La dignité du peuple Sahraoui est dans son indépendance et sa liberté.

CORCAS et le Projet d’autonomie

Quand le roi du Maroc a décidé de créer le conseil royal consultatif des affaires Sahariennes, c’était dans l’idée de créer un bon porte parole pour son projet d’autonomie, et d’amorcer un changement dans la nature du conflit. On passait ainsi d’un conflit marocain-sahraoui à un conflit sahraoui-sahraoui. Mais, n’ayant pas trouvé d’échos chez les sahraouis avec cette hypothèse, Le roi a essayé à travers le CORCAS de démontrer que le conflit était un conflit Maroco-algérien.

Le Maroc a nommé M. Khallihenna Ould Errachid, pour diriger ce comité. Ce monsieur a été à la tête du parti de l’union national Sahraoui (PUNS) en1974 à l’époque de l’Espagne, parti créé par le service secret espagnol pour démontrer l’attachement du Sahara à l’Espagne. Aujourd’hui ce monsieur assume la même fonction pour le Maroc. Quelle est donc sa crédibilité ? Sur une période de moins de trente ans il a été le porte parole de deux organismes qui réclament l’attachement du Sahara Occidental à deux pays différents.

Dans le CORCAS il y a des membres, désignés par le gouvernement marocain, représentants soit disant le peuple sahraoui.
L’échec du CORCAS s’explique d’abord par le manque de crédibilité de ses membres, tous les membres du CORCAS sont convaincus que leur présence dans cet organisme a pour seule fonction de répondre à leurs intérêts économiques personnels.

Ils ont évidemment échoué pour convaincre le peuple Sahraoui de s’orienter vers le projet d’autonomie. Le roi du Maroc et son CORCAS ne font que cumuler les échecs : L’échec du congrès d’ EGJEJIMAT plus l’échec des propositions de rapatriement des sahraouis vers la zone occupée et l’échec de la séduction de la communauté sahraouie en Espagne pour la convaincre du bien fondé de la solution d’autonomie.

Avec le temps, les membres du CORCAS ont compris qu’ils n’étaient que des marionnettes. Le gouvernement marocain a compris que cet organisme ne pourait débloquer de solutions ni au niveau national ni ou niveau international. Cet organisme n’a pas de crédibilité chez les sahraouis, il n’a pas de légitimité constitutionnel, il n’est pas élu par le peuple, il ne représente pas le peuple sahraoui.

Le Maroc qui a mis beaucoup d’argent dans le fonctionnement de cet organisme se réveille un peu matin pour découvrir que son argent a disparu dans les dunes de sable et dans le désert mauritanien. Le Maroc a fait l’erreur de désigner des personnes comme M. Khallihenna Ould Errachid qui n’a pas la confiance des sahraouis ni dans le passé ni au présent ni dans l’avenir.
La confiance a commencé à se dégrader entre le palais royal Marocain et le CORCAS.

La dissolution de cet organisme semble inévitable pour laisser la place à un parti politique. Il est clair pour le Maroc aujourd’hui, que les sahraouis dans les zones occupées, dans les campements et à l’étranger ne sont pas convaincus par son projet d’autonomie.

La constitution Marocaine et le projet d’autonomie

Comment peut-on expliquer la logique de cette proposition de l’état marocain au peuple sahraoui alors que dans le même temps elle n’est pas proposée aux régions Marocaines comme, Rif , Sous, Sidi Ifni, Moulouya, Tafilalet, Ait Benhaddou, et d’autres régions Berbères qui réclament depuis très longtemps leur autonomie.
Comment le roi peut convaincre le peuple marocain qu’il est sincère dans cette proposition ?
Comment peut-il donner l’exemple du modèle constitutionnel Espagnol ?

Ce que le Maroc a oublié c’est que l’Espagne est une monarchie parlementaire avec un système de séparation des pouvoirs où le monarque est le chef symbolique du pouvoir exécutif. Un monarque parlementaire règne mais ne gouverne pas.
Le roi du Maroc est-il prêt à laisser son pouvoir pour que son pays soit un rassemblement de provinces autonomes ?
Ni le peuple marocain, ni le peuple sahraoui ne croit à cette hypothèse.

Le projet d’autonomie est une proposition mensongère sur lequel le Maroc a essayé de jouer sur la scène politique internationale après avoir mis dans l’impasse le projet de référendum au Sahara occidental.
Le projet d’autonomie est une improvisation. Lorsque le roi du Maroc a découvert qu’il s’était piégé lui même dégradant ainsi ses relations avec le CORCAS. Aujourd’hui, le roi du Maroc est obligé de suivre cette proposition mais il cherche en même temps une autre solution pour s’en sortir. Parce que Cette solution reste très dangereuse pour le trône et l’avenir du royaume marocain. Si la négociation recommence, elle prendra beaucoup de temps pour aboutir à quelque chose puisque le Maroc n’a pas de solution et d’ailleurs n’en souhaite pas.

Le problème du Sahara occidental demeurera longtemps irrésolue si la communauté internationale ne donne pas la parole et le choix au peuple sahraoui. Ni la politique de la colonisation au Sahara occidental, ni la politique de la distribution des terres sahraouies aux marocains pour construire, ni les festivités culturelles des zones occupées (ayant pour but de graver dans la mémoire collective internationale que le Sahara fait partie du Maroc), n’arriveront à faire disparaître l’identité sahraouie. Mais tout au moins réussiront-elles à encourager le peuple à continuer sa lutte pour l’indépendance. L’impasse du projet Marocain est de plus en plus évidente, il démontre jour après jour son incapacité à convaincre le peuple Sahraoui et la communauté internationale.

Le projet d’autonomie et la situation politique internationale
Les derniers évènements entre la Russie et la Géorgie et l’échec de la politique des états unis et de ses alliés en Afghanistan et en Irak montrent bien qu’on ne peut pas proposer des solutions à un peuple par la force.
Le retour progressif des talibans sur la scène politique en Afghanistan et la réussite de la résistance nationale en Irak nous montre bien que le peuple irakien ni le peuple afghan ne sont convaincus du bien fondé de la présence des américains et ses alliés sur leurs terres et de leur politique de développement. D’autre part, cela montre bien que cette présence est un jeu d’intérêts économiques et stratégiques.
Les états unis et ses allier ne se souciaient pas du tout de l’unité du peuple irakien ou du peuple afghan, ni du développement de leurs pays, le plus important étaient plutôt la richesse à dégager de ces pays.
Le peuple sahraoui aussi est convaincu que l’état marocain n’a de légitimité ni juridique ni historique ni internationale pour l’occupation de son territoire, et que la proposition d’autonomie est juste un mensonge parmi d’autres.
Si le projet d’autonomie proposé par l’autorité marocaine comme une solution au conflit de Sahara occidental a trouvé un écho en Espagne et en France c’est parce que ces deux pays craignent de voir émerger des argumentaires en faveur des nationalistes.
Le gouvernement socialiste en Espagne a peur d’affronter le problème basque, il ne peut donc que soutenir ce faux plan pour éviter d’ouvrir la voie de l’indépendance pour les basques.

La France est toujours alliée à la politique coloniale marocaine du fait de liens économique et politique étroits avec le gouvernement Marocain. Cette politique est ambigüe d’un part, car tout en soutenant le Maroc dans ce conflit, elle soutient d’autre part, l’Independence du Kossovo et la reconnaissance d’un état palestinienne.

Le terrorisme, la crise financière et économique aujourd’hui et l’arrivée de Barak Obama à la tète des états unis peuvent changer la donne. D’abord Obama va sûrement enclencher une rupture totale avec la politique du mal et du bien de Buch.
Donc, c’est un regard différent qui va se poser sur beaucoup de dossiers, et surtout le dossier de la colonisation. Le Sahara occidental est la dernière colonisation aujourd’hui non réglée.
Deuxièmement, la crise va créer une nouvelle base de relations internationales très différente de la précédente. Preuve en est le G20 à Washington.
Le partage du pouvoir va être de plus en plus réclamé dans les institutions internationales et dans les pays non démocratiques comme aussi le partage des richesses.

Les pays producteurs d’énergie auront plus de places sur la scène politique dans les années à venir et les investissements iront plutôt vers ces pays, donc l’emploi, et le développement économique. La réflexion politique mondiale tend vers un règlement des conflits plutôt que de les maintenir comme un volcan qui menace d’exploser. D’autant plus que l’ONU aura du mal à trouver l’argent pour ses misions dans le monde, et que la paix dans le monde et la stabilité politique sont les seules solutions pour sortir de cette crise.

Une stabilité qui doit être basée sur le droit individuel et collectif, une stabilité qui permettra l’investissement et le développement dans le monde, la crise va obliger les pays décideurs à régler les problèmes au lieu de les endormir. Si les pays puissants dans le monde ne vont pas dans cette direction cela provoquera un repli sur soi individuel et collectif, la montée du nationalisme, du terrorisme et du banditisme (trafique du drogue, des armes).

Le Maroc qui vit depuis toujours sur la charité des autres pays comme la France et les pays du golf va devoir faire face à des crises sociales de plus en plus graves du fait que la France et les autres pays n’auront plus d’argent à donner, leurs économies ayant besoin d’investissement.

le tourisme est la principale source économique du Maroc. Elle va subir une baisse considérable du fait de la baisse du pouvoir d’achat des européens.
Il reste pour le Maroc une seule sortie c’est de négocier une sortie économique avec le F. Polisario comme une solution politique du Sahara occidental, pour faire vivre sa population.

L’Union du Maghreb et le Sahara occidental

L’histoire nous montre bien que toutes tentatives d’unité politique sans passer par la consultation du peuple ont toujours échoué. Dans l’histoire des pays arabes par exemple l’unité entre l’Egypte et la Syrie a échoué en 1958.
Ailleurs dans le monde, l’URSS a échoué après 70 ans de communisme, comme la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie qui sont aujourd’hui plusieurs états.

La communauté européenne a bien compris cela et a travaillé sur un principe démocratique bien clair. Pour avancer dans son projet d’union européenne, elle a donné la décision au peuple soit par la voie d’un référendum soit par un vote parlementaire.

L’UMA a été créée, à Marrakech, le 17 février 1989, par cinq pays : la Libye, la Tunisie, l'Algérie, le Maroc et la Mauritanie. Sa constitution est intervenue après qu'une série d'évolutions aient été constatées, manifestées dans le rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et l'Algérie, à la suite de la rencontre du 10 juin 1988 entre le Roi Hassan II et l'ancien président algérien, Chadly Ben Jedid.
L’UMA est une étape préparatoire pour des phases de démocratie plus importantes. L’étape la plus importante est de changer le visage politique du pays du Maghreb pour passer à des régions autonomes. Mais cette unité doit être guidée par une aspiration profondément démocratique.

Le royaume marocain n’est pas un pays démocratique, il n’a jamais été convaincu par le projet de L’UMA, la seule chose qui l’intéresse dans ce projet c’est l’ouverture sur l’Algérie pour la circulation de l’essence et du gazole, du sucre, de la farine.
Les pays du Maghreb ont pourtant une histoire commune, un présent et un futur commun.
Mais pour construire ce projet commun, pour préparer l’avenir commun, il faut d’abord régler les problèmes internes et trouver un consensus avec le passé. Par exemple :

• l’Algérie, un an après son indépendance se fait attaquer par le Maroc pendant la guerre des sables de 1963.
• Dans la tempête de terrorisme qu’a traversée l’Algérie dans les années 90, il est clair que les pays voisins étaient complices.
• L'indépendance de la Mauritanie fut proclamée le 28 novembre 1960 malgré l'opposition du Maroc et de la Ligue arabe unie, qui prétendirent que le pays faisait «partie intégrante du Maroc» et refusèrent de reconnaître l'existence même du nouvel État jusqu’à ce qu’en 1973, la Mauritanie soit intégrée à la Ligue arabe unie. La Mauritanie souffre toujours de sa relation avec le Maroc passé et présente car celui çi l’a toujours considérée comme une partie du grand Maroc, son rêve depuis les années 60.
• les relations du Maroc avec la Libye seront marquées, depuis la fin des années 60, et plus précisément après la période consécutive à la révolution du 1er septembre 1969 -menée par le Colonel Mouammar Kadhafi-, par plusieurs tensions et un éloignement, résultant des nouvelles orientations du régime qui a pris le pouvoir en Libye. Et dans les années 70 avec son soutien au peuple Sahraoui.

Malgré l’amélioration des relations entre les deux pays après la visite royale de janvier 2001, dans la mesure où elle a constitué une évolution sur les plans économique, commercial, industriel et celui des investissements, mais la méfiance démura toujours entre le deux pays.

• la Tunisie a toujours cherché à maintenir de bonnes relations avec ses voisins malgré des tensions occasionnelles. La Tunisie et l'Algérie ont résolu une longue dispute frontalière en 1993 et ont coopéré dans la construction du gazoduc transméditerranéen menant vers l'Italie. La Tunisie a signé un accord avec l'Algérie pour démarquer la frontière maritime entre les deux pays. Vis-à-vis de la Libye, les relations sont plus difficiles à partir de l'annulation par la Tunisie d'un accord visant à la formation d'une union tuniso-libyenne en 1974. Les relations diplomatiques sont rompues entre 1976 et 1977 puis se détériorent à nouveau en 1980 lorsque des rebelles appuyés par la Libye tentent de prendre la ville de Gafsa. En 1982, la Cour internationale de justice tranche le différent relatif à la partition du plateau continental frontalier (riche en pétrole) en faveur de la Libye. L'expulsion par la Libye de nombreux travailleurs tunisiens en 1985 et les menaces militaires américaines conduisent la Tunisie à restreindre leurs relations qui sont à nouveau normalisées dès 1987. Tout en soutenant les sanctions de l'ONU imposées à la Libye, à la suite de bombardements aériens américains, la Tunisie prend soin de maintenir de bonnes relations avec son voisin. Elle soutient ainsi la levée de ces sanctions en 2003, la Libye redevenant ainsi l'un de ses partenaires commerciaux majeurs. Néanmoins, les deux pays ont encore un contentieux maritime sur leur frontière commune.

Cela fait maintenant plus d’une décennie que le Sommet des chefs d’Etats du Maghreb n’a pu se tenir, à cause du refus du souverain marocain d’y prendre part.
L’Union maghrébine n'a pas connu de succès. En effet, elle a buté sur plusieurs obstacles qui ont empêché son aboutissement. Le Maroc a tout la responsabilité, à commencer par la colonisation du Sahara occidental, en passant par son refus du referendum, rien n’explique ce refus, surtout quand on sait que les ressortissants Marocaines sont plus nombreux que les Sahraouis. Ainsi, le pouvoir Marocain s’est allié avec le temps, poursuivant sa fuite en avant. Tout cela continue à conduire à la paralysie du projet de l'UMA. Jusqu’à quand ?

Aujourd’hui l’UMA est une demande des états unies et de l’Europe comme une solution stratégique et économique. Pourtant, cette demande aujourd’hui n’est pas une bonne solution pour les peuples du Maghreb, parce qu’elle ne passe pas par un processus démocratique, donc, cette unité ne peut être qu’une unité des régimes politiques. Des régimes qui jouent leur rôle dessiné par leur maître européen ou américain comme en Tunisie et au Maroc.

Est-ce que les régimes politiques dans les pays du Maghreb sont prêts à laisser leur pouvoir central pour que le Maghreb devienne des provinces autonomes ? Le Maroc a peur de ce projet de disparation de l’état central. C’est ce qui lui fait peur également dans la proposition qu’il a lui-même faite d’autonomie du Sahara occidental. Ceci démontre bien que le Maroc ne cherche pas à trouver une solution, que le peuple sahraoui vive ou meurt ce n’est pas sa préoccupation, comme il lui importe peu d’ailleurs la vie des marocains. Ce qui l’importe c’est l’exploitation du phosphate et des autres richesses.

Pour le leader de la révolution libyenne, actuel président en exercice de l’Union du Maghreb arabe, cet ensemble régional n’existe pas. Lors de son discours à l’occasion du 10e sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens dans la capitale béninoise, Cotonou, il affirmera : «Personnellement, je suis président de l’Union du Maghreb arabe, un ensemble politique et économique. Cette union n’existe pas, zéro, mensonge, oui. Cela est un témoignage de ma part, et je suis le président de cette union depuis des années. Il n’en existe que le nom d’union, et rien d’autre » il a ajouté : « La réalité est qu’il n’y a pas d’union, mais au contraire, il existe une inimitié entre ses membres »
En attendant, ce sont les peuples du Maghreb qui paient les conséquences des relations ambiguës du Maroc avec les autres états du Maghreb.

Cette ambiguïté est la véritable barrière devant l’UMA. Le peuple sahraoui n’a jamais été une barrière devant le projet de l’UMA comme le prétende beaucoup de diplômâtes Marocains.
La vraie barrière pour ce projet c’est le Maroc est sa politique envers le peuple sahraoui.

Dans les territoires occupés, Le Maroc poursuit sa politique de répression contre la population sahraouie, arrestations, emprisonnements sans jugement, tortures, disparitions, maisons dévastées, discrimination des jeunes diplômés sahraouis, implantation de colons sont le lot quotidien des Sahraouis.

L’échec des états unis en Irak et en Afghanistan c’est une preuve claire qu’on ne peut pas trouver des solutions durables s’il n’y a pas de consultations des peuples. Et c’est une preuve claire que la solution pour le Sahara occidental ne peut pas être que la consultation du peuple sahraoui.

Il est clair que la politique marocaine avec cette proposition d’autonomie ressemble plus à l’image d’un bourré qui essaye de donner un coup de poing, s’il te touche tu tombe, si tu l’évite il tombe.

La proposition Marocaine n’a pas touché les sahraouis, elle n’atteindra jamais le peuple Sahraoui dans son attachement ferme à l’indépendance quelque soit le temps qu’elle prendra à être accepté.

Enfin, le roi du Maroc doit comprendre que sa mère patrie doit servir ses enfants d’abord et essaye de reconquérir leur cœur et laisser les autre mères patries accueillir ses enfants pour vivre dans la dignité et la liberté.

Salah Khatri
skhatri@wanadoo.fr
28.11.08
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24.11.08

El fin de la travesia del desierto

por Antonio Asensio

Quizá yo sea un ingenuo,quizá sean las ganas de que se resuelva esta injusticia que dura ya demasiado tiempo pero creo que las cosas pueden estar empezando a moverse para bien en el conflicto del Sáhara Occidental.

El premio a la defensa de los derechos humanos otorgado a la activista saharaui Aminetu Haidar por parte de la fundación Robert F Kennedy en el edificio del Senado de los Estados Unidos en Washington con presencia de destacados congresistas y senadores y ,me imagino,de asesores del electo presidente Barack Obama puede marcar un antes y un después en el devenir de este conflicto que no es otra cosa que una descolonización inconclusa.

La familia Kennedy,con una gran influencia en el partido demócrata y se supone en el nuevo gobierno,siempre ha defendido la causa saharaui en las altas esferas de la política norteamericana.

El problema está en los lobbys promarroquies,formados por congresistas y senadores de los dos partidos,financiados por el regimen marroquí que se ha gastado y se gasta unas sumas ingentes en comprar voluntades.En este apartado la diplomacia saharaui y la RASD estan en clara desventaja al no poder disponer de medios monetarios para formar su propio o propios lobbys.

Por eso,la concesión del premio es tan importante ya que se ha conseguido sin utilizar medios inmorales en forma de pagos.

Lo que no sale en los medios no existe es una máxima que para mi es absolutamente cierta, por eso es muy importante que el conflicto del Sáhara y la situación en los territorios ocupados salga en los mismos lo cual sabe perfectamente el regimen marroquí que trata por todos los medios,valga la redundancia,que no se informe y el tema caiga en el olvido.

Por cierto es muy sospechoso que en la inmensa mayoria de los medios no haya salido nada ni de la EUCOCO celebrada en Valencia ni de la concesión del premio a Aminatu ni de la exhibición de la pancarta de Carlos Bardem y Willy Toledo en Tanger.¿Estará el regimen marroquí comprando voluntades en los medios como hace en USA?

El pueblo saharaui vencerá mas tarde o mas temprano porque tiene la razón de su parte y lo que es mas importante,está logrando dar a conocer su causa mediante la lucha pacífica a pesar del juego sucio marroquí.

Sáhara vencerá.

Antonio Asensio.
Asociación soriana de amigos del pueblo saharaui.
24.11.08

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Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.

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Gato por liebre, No por favor!

por Ali uld Lembarki

Referente a lo que escribio el compatriota Alisalem Lekhlifa para relanzar una campña de apoyo a la canditadura de Bachir Sayed como posible futuro Secretario general del Polisario. Yo diria que hoy es ya muy tarde para promocionar al personaje citado.particularmente debido a que nos mintio a todos al decir que queria luchar para obligar al Clan de Mohamed Abdelaziz a regresar a los principios de la revolucion.Y lo que hizo, no era mas que el dedicarse a enriquecerse personalmente a costa de la poblacion refugiada. Esto lo confeso el mismo en el ultimo Congreso.

Personalmente, y ya lo escribi en esta rubrica,no estoy encontra de la promocion de Bachir, y le perdono los errores del pasado, pero lo que no se perdona son las mentiras premeditadas y la manipulacion de la genete con fines personales.

Los saharauis hoy mas que nunca necesitamos de gente seria y respomsable para sacarnos del laberinto en que nos dejaron Bachir Sayed y sus semejantes. No acepto que se diga que no hay mas gente capacitada,es absolutamente falso, si no fuera por la sabiduria y la capacidad de muchos otros compatriotas,el Polisario ya se habria partido en mil pedazos.

Tal y como estan las cosas dentro del Polisario,yo no veo ninguna voluntad por parte de Mohamed Abdelaziz primero,a facilitar cualquier tipo de cambio dentro de nuestro pequeño Movimiento. Lo cual nos lleva a limites realmente peligrosos. Eso quiere decir que el descontento puede desarrollarse hacia lo imprevisible. Por esta razon, es mejor buscar un acuerdo con Marruecos, para al menos, tener algo en las manos,que caer al precipicio que lleva a la desintegarcion total de la organizacion del Polisario. No hay mas que fijarse en los intentos de Bachir Sayed de presionar al resto de sus compatriotas en la direccion, para ganar mas competencias. Justamente este hombre repite el mismo modo de actuar que hizo en los años ochenta, comportamiento que conllevo al conflicto de octubre de 1988.

Ali uld Lembarki
23.11.08
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Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.

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21.11.08

JAQUE MATE A M-6

p0r Mohamed Mahamud Embarec

La emociόn de Aminatou Haidar nunca fue tan grande. Rodeada de importantes personajes de la politica y la sociedad norteamericana, recibiό los más grandes elogios.

MoroccoBoard.com, el sitio oficial de la diaspora marroqui que reside en Estados Unidos, comentaba que "este éxito demuestra la extensiόn de la influencia del Polisario en el Congreso. Fue capaz de establecer relaciones con miembros del Congreso de bajo, medio y alto rango y desarrolό la relaciόn y la explotό para hacer avanzar a su causa. Encontraron a menudo oidos receptivos para sus narraciones sobre su "oprimido pueblo". Y se lamentan alegando que el régimen no hizo nada para protestar contra la inciativa de otorgar el premio RFK a la "Pasionaria Saharaui".

No faltaron lamentos en los comentarios de los lectores, pues los emigrantes marroquies son conscientes de la extrema importancia del acontecimiento y los puntos ganados por el Frente Polisario. El movimiento y el corage del ciudadano saharauis fueron capaces de mostrar la verdadera cara del reino alauita.

Mohamed VI intenta, desde su intronizciόn en 1999 hacer creer a la comunidad internacional que "los aňos de plomo" quedaron atrás y que un nuevo rey hará del pais un nuevo Marruecos. La sorpresa del rey marroqui no podía ser más grande. La represiόn solo hizo que la poblaciόn saharaui se rebelara aún más y desafiara los numerosos contingentes de seguridad. Y ahora son honorados en Washington, rodeados de altos resposables américanos y multitud de periodistas de diversos paises y solo uno venía de Marruecos, de la MAP, por cierto.

La diaspora marroqui esta preocupada. Pero mayor es la preoocupaciόn del rey por lo que esta sucediendo. En el momento en que acaba de conseguir el estatuto avanzado en sus relaciones con Europa, es acusado de violar los derechos humanos en el Sahara Occidental. En el momento en que Aminatou Haidar recibe su trofeo, una delegaciόn de la UE se prepara para visitar los territorios saharauis ocupados para comprobar si Marruecos respeta sus compromisos en materia de derechos humanos.

La imagen que el rey quiso dar de Marruecos resultό ser negativa, todo lo contrario de lo que se quería reflejar, la situaciόn econόmica desfavorable, las inundaciones a causa de las lluvias, el conflicto con la preansa que no deja de reclamar más libertad de expresiόn y menos tabu sobre la cuestiόn del Sáhara. Todo esto llegaba al mismo tiempo. Mohamed VI tiene que pensar en algo para garantizar la estabilidad del trono. Aprovecha el aniversario de la marcha verde para pedir a los marroquíes más consenso y unidad frente a las "amenazas de Argelia".
La historia se repite. Es exactamente lo que su padre, Hassan II, hacía, cuando sentía que algún peligro acechaba.
22.11.08
Mohamed Mahamud Embarec, Bruxelles (Mahamud@skynet.be)
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Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.
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QUE VUELVA LA DIGNIDAD PERDIDA

por Alisalem Lekhlifa

En relación al artículo sobre B.M.S , quisiera reflexionar en voz alta, lo que opino acerca de toda laparafernalia de nuestros distinguidos dirigentes.
Desde el comienzo de la Revolución los hemos obedecido ciegamente hasta un límit inimaginable , si dicen que tu padre es espía marroquí, o cualquier chaladura nos los creemos , para todos nosotros , todo lo que decían ,analizaban, era misa ,o hadiz, y despues de tanto tiempo ,todos lo que decían era mentira, no todo pero la gran mayoria, todos los análisis que hicieron , y todos sus planes dieron al traste, me acuerdo en una reunión en Rabúni , exactamente en " Zakana" vino Mustafa Albarazáni, huido despues al enemigo, por cierto era enviado por la Presidencia , a darnos una charla política, y al final levanto un hombre
mayor,de unos 60 años, llamado Mohamed Embarek, y le dijo haber si nos podéis ayudar ahora , con ropa de invierno, y algo de comida adecuada a nuestra edad, y se levantó enfadado el traidor y le dijo ahora no es el momento de pedir nada, mientras que no volvamos a nuestra tierra, no podéis pedir nada, no es el momento de sindicalismo ....." Desde ese momento supe que ese ser , no merece ser nada, y aquella época era miembro del Buro politico .
En fin , el que lo mandó para dar ese mitin , que es el actual Presidente, tiene toda la culpa, tanto de lo que sucede, incluso de lo que sucederá., y ahi está el tiempo que es el único que quita y da la razón , y cada uno lo pone en su justo sitio.
En cuanto a Bachir M.S. apesar de sus defectos es el único que puede sacarnos de situación de impass, en el congreso hizo unas reflexiones dignas de un estratega y habló mejor que nuestro presidente, tanto en análisis como propuestas dignas de ser ejecutadas, y el mismo presidente le pidió ayuda para sacar adelante el congreso y así lo hizo, pero al final se la jugó el presidente. porque lo vé como un enemigo que puede disputarle la silla. y realmente es el único capaz de hacer algo digno por este pueblo diezmado, cansado de la política barriobajera actual.

Yo desde esta tribuna de Arso animo a todos que creen en el cambio , empezar a escribir a ver si podemos ayudar a B.M..S. a dirigir nuestro destino. ya que no debemos esperar que nadie haga por nosotros, si seguimos esperando a que el presidente haga algo lo tenemos crudo.

Ánimo y demos un voto de confianza a B.M.S.
21.11.08

AUTOR: ALISALEM LEKHLIFA.
correo: esperanzasaharui@yahoo.es


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19.11.08

¿ QUIEN DICE QUE BACHIR MUSTAFA SAYED HA DIMITIDO?

por Haddamin Moulud Said

En nuestra historia y en nuestra cultura política, la dimisión es un fenómeno desconocido. Ello hace que las ausencias al trabajo disparen todas las alarmas sobre el estado anímico de los responsables políticos susceptibles de dimitir y, en consecuencia, se abona el terreno para la profusión de toda clase de rumores.
En esta ocasión, el rumor procedente de la Hamada sobre la dimisión de Bachir Mustafa Sayed, hombre de pro de esta Causa nuestra, tiene todos los ingredientes necesarios para ser creíble: en cuanto al sujeto, se trata de un hombre que arrastra una tensa relación con destacadísimas figuras del búnker del poder y, en cuanto a los motivos, el rumor los ha perfeccionado hasta resultar completamente creíbles, porque parece que lo que se reclama es la aplicación de las resoluciones aprobadas en el pasado Congreso General del F. POLISARIO y, especialmente, la referida a la división entre el poder administrativo y el político. Insinúa el rumor que Bachir Mustafa, en tanto que Secretario de Organización del POLISARIO, reclama parcelas de poder que están en manos del Primer Ministro, D. Abdelkader Taleb Omar, con el que no le une, precisamente, una buena amistad desde la década de los ochenta del siglo pasado. Abunda el rumor en otra reclamación relativa a aquélla Comisión a la que el Congreso General encomendó el análisis de la situación, pasados unos seis meses, para determinar la continuidad o no del POLISARIO en las negociaciones de Manhasset. Y de paso, el rumor, para atraer la atención de la gente, alude a otras figuras de la política nacional como Abdallahi Lehbib y otros responsables políticos relacionándolos con el retiro esporádico de Bachir Mustafa Sayed.
Lo bueno de este rumor es que recuerda a la opinión pública que las Resoluciones aprobadas en el pasado Congreso General del F. POLISARIO, siguen durmiendo en algún despacho y que, a estas fechas, todavía no se han generalizado a la militancia como viene siendo habitual, ni mucho menos han sido aplicadas. También, nos hace preguntarnos qué fue de aquélla Comisión que sirvió de dique de contención a la marea belicista previa al Congreso o en qué ha mejorado la atención al estamento militar aprobada en las Resoluciones del Congreso .
En todo caso, sin rumor pero con humor, cabe hablar de una guerra abierta entre el tándem Abdelaziz-Abdelkader y Bachir Mustafa Sayed. Mientras los primeros se aferran a todo el poder que atesoran, el segundo, envalentonado por su victoria en el Congreso, reclama lo que, con las Resoluciones del Congreso en la mano, le pertenece. Y ahí estamos. En lugar de hacer la guerra contra Marruecos, somos espectadores de una guerra entre dos sectores del poder que parecen irreconciliables. Su insaciable ansia de poder les ha cegado para administrar nuestro difícil día a día y los mantiene bastante entretenidos en sus, ya cansinas, purgas internas, que mientras no arrojen cadáveres al otro lado de la berma, nos importan, francamente, poco.
Pero volviendo al rumor, uno no puede sino preguntarse de dónde salió? ¿quién o quiénes tienen un especial interés en difundirlo? Nos quedaremos sin saberlo.
Menos mal que al otro lado del atlántico tenemos un espectáculo digno de atención: una mujer de cuerpo frágil y voluntad inquebrantable, reúne, alrededor de una misma mesa, a destacadísimas figuras de la sociedad americana para exponerles la Causa Saharaui

Haddamin Moulud Said, Valencia (España), a 16 de Al-Fatr Athani del año XXXV de la creación del F. POLISARIO.
ibnuabirabiaa@yahoo.es

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14.11.08

Sin Derechos Humanos, todavía - Sense Drets Humans, encara

por Salvador Pallarès-Garí

Estamos a punto de celebrar el 60 aniversario de la Declaración universal de los Derechos Humanos.
Es un de esos aniversarios que querríamos no tener que celebrar.
El 14 de Noviembre es otro. Este año hará treinta y tres de la firma de los Acuerdos Tripartitos de Madrid. Unos acuerdos que comportaron el inicio de la violación marroquí –que se prolonga hasta nuestros días- de los derechos humanos del pueblo saharaui.
La ocupación marroquí de la entonces colonia española, o provincia 57, ha supuesto una espiral de guerra, de torturas, de desapariciones, ... de violaciones continuadas de los Derechos Humanos.
Una espiral de complicidades, de silencios europeos e internacionales. Una espiral en la que se arrastra (más o menos voluntariamente) cada gobierno español de la etapa democrática actual.
Pero, no habrá un gobierno español plenamente democrático mientras haya un solo ciudadano administrativamente español –y los saharauis lo son- sometido a torturas, vejaciones, juicios sin garantías, violaciones, desapariciones, juicios sumarísimos…
Los diferentes gobiernos españoles han mostrado su preocupación por la violación de los Derechos Humanos en diferentes partes del mundo. Hay soldados españoles en misiones dirigidas por la ONU, los cascos azules españoles.
Pero no hay ningún casco azul español, ni ningún representante del Reino de España, destinado a hacer valer las resoluciones de la ONU que otorgan el derecho a la autodeterminación del Pueblo Saharaui. A la celebración de un referéndum.
El fin de semana pasado, en Valencia, se ha celebrado la 34 Conferencia Europea de Coordinación de la ayuda al pueblo saharaui. Había representantes de gobiernos y parlamentos de todo el mundo. No había ningún representante del Gobierno español.
En aquella conferencia se analizó la situación actual del conflicto. Un de los temas que se trataron fue el cambio de gobierno en los EEUU. Parece ser que es más fácil que los norteamericanos sean sensibles a esta injusticia cometida sobre los saharauis, que el gobierno español mueva un dedo para solucionar el problema. Un problema que un gobierno español –de la dictadura- creó, y que otro –democrático- da por bueno.

Salvador Pallarès-Garí
ACAPS la SAfor
14.11.08


Sense Drets Humans, encara
Salvador Pallarès-Garí

Estem a punt de celebrar el 60è aniversari de la Declaració universal dels Drets Humans.
És un d’aquells aniversaris que voldríem no haver de celebrar.
El 14 de novembre n’és un altre. Enguany farà trenta-tres anys que es van signar els Acords Tripartits de Madrid. Uns acords que van suposar el començament de la violació marroquina dels Drets Humans, sobre el poble sahrauí. Una violació que encara es perpetra.
L’ocupació marroquina de la llavors colònia espanyola, o província 57, ha suposat una espiral de guerra, de tortures, de desaparicions, ... de violacions continuades dels Drets Humans.
Una espiral de complicitats, de silencis europeus i internacionals. Una espiral on s’arrossega (més o menys voluntàriament) cada govern espanyol de l’etapa democràtica actual.
Però cap govern espanyol no serà mai completament democràtic mentre hi haja un sol ciutadà administrativament espanyol -i els sahrauís ho són- sotmès a tortures, vexacions, judicis sense garanties, violacions, desaparicions, judicis sumaríssims...
Els diferents governs espanyols han mostrat la seua preocupació per la violació dels Drets Humans arreu del món. Ara hi ha soldats espanyols en missions dirigides per l’ONU, són cascos blaus espanyols.
Però no hi ha cap, ni un, casc blau espanyol, ni cap representant del Regne d’Espanya, destinat a fer valdre les resolucions de l’ONU que atorguen el dret a l’autodeterminació del Poble Sahrauí. A la celebració d’un referèndum.
El cap de setmana passat, a València, es va celebrar la 34 Conferència Europea de Coordinació del suport al poble sahrauí. Hi havia representants de governs i parlaments de tot el món. No n’hi havia cap representant del Govern espanyol.
En aquella conferència es va passar revista a la situació actual del conflicte. Un dels temes que es va tractar és el canvi de govern als USA. Sembla ser que és més fàcil que els americans del nord siguen sensibles a aquesta injustícia comesa sobre els sahrauís, que el govern espanyol moga un dit per solucionar el problema. Un problema que un govern espanyol –de la dictadura- va crear, i que un altre –democràtic- dóna per bo.

Salvador Pallarès-Garí
ACAPS la SAfor
14.11.08
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12.11.08

LA BRÚJULA DE LA POLÍTICA MARROQUÍ. EL DISCURSO DEL REY

por Haddamin Moulud Said

El discurso de Mohamed VI con ocasión del aniversario de la Marcha Verde, constituye una nueva oportunidad para tomar el pulso a la posición de Marruecos en el conflicto del Sahara Occidental. Más que tomar el pulso, en rigor, sería para cerciorarnos de que la cuestión saharaui es la que guía, la que orienta o sirve de brújula, tanto a la política exterior como a la política interna de Marruecos. O hilando más fino, si se prefiere, toda la política interna y externa de Marruecos está supeditada al tratamiento dispensado al problema del Sahara Occidental.
En la ciencia política, la integridad territorial pertenece a una constelación de ideas que se encuentra a una distancia sideral de esa otra constelación de ideas coronada por la descentralización del poder y la regionalización del Estado. La insistencia marroquí en el principio de la integridad territorial ha asentado a Marruecos en esa primera constelación, porque tal principio juega como una fuerza centrípeta que atrae hacia el centro del poder, todo lo que se mueve a su alrededor. De ahí la distancia sideral con otras ideas políticas más descentralizadas o regionalizadoras.
Y en un Estado tan centralizado como Marruecos, donde el artículo 19 de su constitución dice lo que todos sabemos que dice, y donde el rey reina y, también, gobierna, hay que preguntarse: ¿Qué ha pasado en Palacio para adoptar esta nueva estrategia? ¿ a qué razones obedece el nuevo rumbo? Por otra parte, la elección del lugar, modo y momento para lanzar la nueva estrategia no es baladí. Luego, es evidente que su inserción en el discurso real del aniversario de la Marcha Verde le otorga la solemnidad y formalidad suficientes para guiar la nueva política marroquí y lo vincula, directamente, con la forma en que el Majzén pretende abordar, en el futuro, la cuestión del Sahara Occidental.
Dos elementos destacan como probables motivos que han empujado al Palacio a tomar el nuevo rumbo:. UNO, la seguridad de que la Propuesta de Autonomía no cuela; y DOS, la pérdida de fuelle del CORCAS y, especialmente, la caída libre de su presidente, Jalih’elhum’ uld Rachid.
Empezando por lo último, la inasistencia del CORCAS a la cuarta y última ronda de Manhasset indica la poca utilidad que presta ya dicha creación monárquica. Digamos que el CORCAS ya ha concluido su función. Además, la designación de algunos de sus miembros en misiones alejadas de él, como el envío de uno de sus miembros a la Embajada de Marruecos en Angola y similares, revelan la voluntad del Palacio de desintegrarlo por la vía lenta, de vaciarlo de sus miembros. Y en cuanto a su presidente, su impopularidad, unida a los escándalos de corrupción que le salpican, es tal que, incluso, al Palacio le cuesta ya lo imposible defenderlo ante su propia opinión pública interna, por no decir que su enemistad con el factótum de Palacio, Ali Hima, lo ha enviado, directamente, al cementerio de la política.
Y en cuanto al primero de los elementos, el del fracaso de la Propuesta de la Autonomía, Marruecos parece inferir que los términos laudatorios con que se han expresado algunos Estados no significan, tales términos, un respaldo a su ocupación, sino más bien un aflojamiento de la presión que venía recibiendo. Por si faltaba poco, la fortaleza del POLISARIO para que su propuesta se mantenga sobre la mesa, en igualdad de condiciones que la marroquí, ha terminado por convencer a Marruecos de que , la ONU, jamás adoptará su propuesta como la única para aplicar en el Sahara Occidental. Con este discurso, todo parece indicar que ya se ha desechado (debido al fracaso) la idea de la Autonomía y, ahora, se piensa en otra cosa: la regionalización de Marruecos y dentro de ella, claro está, otorgar un estatuto regional al Sahara Occidental
Así, el discurso de Mohamed VI traslada, de modo nítido, a todo el mundo la imagen de que la cuestión saharaui es la que guía su política interna y externa. Pero lo concluyente del caso es que ya nadie puede dudar del juego de Marruecos. Es decir, la poca linealidad de su posición en el Sahara Occidental, debe empezar a cansar a sus más fieles aliados. Esto es, los constantes virajes de la posición de Maruecos deben empezar a marear a sus amigos. Quince años defendiendo, directamente, la marroquinidad del Sahara; casi diez años defendiendo la idea del Referéndum; poco menos que cinco años aferrándose a la idea de la Autonomía; y ahora, la regionalización. Parece bastante agotador, incluso, para sus propios pensadores.
En fin, el recurso del monarca a tales zigzagueos, deja en evidencia a los apologistas del Majzén, tipo Bernabé López García y, también, deja con cierta parte del cuerpo al aire, al mismísimo Zapatero. Porque tal recurso es la revelación más clara de que ni si quiera en Marruecos tenían mucha idea de la fantasiosa propuesta de la Autonomía tan aireada por Bernabé y bendecida por Zapatero.
Haddamin Moulud Said, Valencia (España), a Valencia (España), a 10 de Al-Fatr Athani del año XXXV de la creación del F. POLISARIO.
ibnuabirabiaa@yahoo.es

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11.11.08

LA DIASPORA MAROCAINE ET LE TERRORISME

par Mohamed Mahamud Embarec

Les réseaux terroristes du Maghreb et l'influence croissante d'Al-Qaïda dans la région du Sahel inquiètent les spécialistes occidentaux du renseignement réunis jeudi 23 octobre à Berlin, qui craignent une contamination en Europe.
"Le danger Al-Qaïda va croissant en Afrique du Nord", a ainsi assuré jeudi le chef du renseignement allemand, Ernst Uhrlau (photo), lors d'un symposium international à Berlin, ajoutant qu'"en Europe on risque d'avoir affaire à des terroristes issus de l'immigration du Maghreb".
==> suite
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10.11.08

“YES, WE CAN” EUCOCO/2008 VALENCIA

por Haddamin Moulud Said

“Si Obama ha podido, nosotros podemos”. Con este ‘mantra’ ha concluido Mohamed El Mamún, Delegado Saharaui en Valencia, su intervención en la XXXIV EUCOCO, para a caso describir el espíritu con que se ha celebrado un evento que, en cuanto a organización, resultó bastante mejorable en varios aspectos.
La crisis financiera que ha arrasado en Wall Street, también, ha planeado sobre la posibilidad misma de celebrar o no celebrar el evento en una Comunidad cuyas instituciones políticas son mucho más rácanas que otras comunidades. Y, por otra parte, la inapelable necesidad de recaudar fondos para la organización del evento ha rayado, en algunos momentos, en una auténtica voracidad recaudatoria. No parece razonable exigir, a la prensa, el abono de los 200 euros que cuesta la inscripción y, sin embargo, nos consta que algún periodista, desde Inglaterra, no ha podido asistir por tal motivo.
La delegación saharaui procedente de Rabuni, sin duda alguna, se lleva la parte del león en cuanto a gastos que genera. Pero ciertamente la voluminosa artillería pesada con la que el POLISARIO ha aterrizado en Valencia, es excesiva.
Por ello se hace necesario, en adelante, adecuar tanto las expectativas como los objetivos de este tipo de eventos, al presupuesto destinado a los mismos, porque nadie puede podar los efectos perniciosos que la estrechez financiera proyecta sobre tales objetivos.
La enumeración de los objetivos detallada en la web oficial de la EUCOCO/2008, posterga hacia el final los referidos a la sensibilización y el eco de la Causa Saharaui, sin embargo, tales son los objetivos que deberían presidir este tipo de eventos, porque ciertamente la Causa necesita de una mayor presencia en el escenario internacional y mediático. Por ello, la celebración de este tipo de eventos en una ciudad determinada brinda una oportunidad inigualable para atraer a los hogareños hacia la Causa Saharaui. Es decir, en ninguna otra ocasión se tiene a mano una plataforma semejante para atraer, hacia la Causa Saharaui, la atención de los vecinos de la ciudad que acoge la celebración del evento. A un año vista, y aprovechando que el Bisüerga pasa por Barcelona, se pueden cursar invitaciones a todos los profesores de Derecho Internacional de todas las universidades de Catalunya, a los responsables de las grandes ONGs involucradas en temas colindantes, también, a las fundaciones y centros de pensamiento e, incluso, a los profesores de historia en la enseñanza segundaria y superior.
Y en cuanto al ‘atrezzo’ del evento, la comunidad saharaui presente en Valencia, tampoco se ha lucido mucho. La ubicación del evento en la Universidad Politécnica de Valencia, habría permitido una mayor vistosidad del evento si los emigrantes hubieran desembarcado en masa, con sus vistosas indumentarias, en el recinto del evento, pero las dificultades del acceso, ¿a caso el coste de la inscripción?, no han coadyuvado en ello.

Haddamin Moulud Said, Valencia (España), a 08 de Al-Fatr Athani del año XXXV de la creación del F. POLISARIO.
ibnuabirabiaa@yahoo.es

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Anuncio de un nuevo blog: Tiris Lajwad

Estimados Amigos y Compatriotas:

El motivo de este e-mail es para informarles de la creación de un blog para fomentar el dialogo y el debate libre y sereno sobre todo lo que concierne al tema saharaui y sus acontecimientos tanto internamente ( en las zonas ocupadas o en los campamentos ) como en el ámbito internacional.
Nuestro objetivo es fomentar el dialogo entre saharauis con toda libertad y transparencia.
Este es el enlace a dicho blog :
http://lajwad10.maktoobblog.com/

Todo aquel que quiera participar con algún articulo de opinión, únicamente tiene que enviarlo a este correo electrónico: lajwad10@maktoob.com

Prometemos publicar todos los artículos que recibamos sin ningún tipo de censura, únicamente no se admiten las injurias y los insultos.
UN SALUDO
Mohamed Said
10.11.08


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8.11.08

Visiones "Marrocalipticas"



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5.11.08

La Lección de Obama

por Limam Boisha

Al hilo del relato, más bien crónica – preciosa y breve- de J. Beiruk, quisiera comentar sobre este momento histórico y pienso que es preciso que nosotros los saharauis debemos fijarnos de manera muy consciente en esa lección y a la par sueño convertido en realidad de Barak Obama. Un hombre que “Tenía los zapatos rotos y un coche destartalado” y que tras un camino muy arduo lleno de dificultades ha llegado donde hoy está.
En lo que respecta el conflicto del Sahara Occidental algunos han intentado e intentan convencernos/vencernos de que nuestra causa no es viable, de que no es el momento para este tipo de reivindicaciones, (como si hay tiempo no viable para luchar contra la injusticia) que están desfasadas ante los retos de la globalización, ante los peligros del terrorismo, etc. En todas partes repiten las mismas sinrazones para que dejemos de luchar, para rendirnos.
La lección de Obama nos enseña que debemos seguir soñando y que debemos trabajar duro para lograr la independencia. La nuestra depende en gran medida de nosotros. Nadie nos la va a regalar. Depende de nuestro entusiasmo, de nuestro esfuerzo y capacidad por llevarla adelante. Depende de nuestra inteligencia y sagacidad hacer llegar nuestro mensaje, - que no es más que nuestro derecho a decidir nuestro futuro de manera libre y democrática- al mayor número posible de personas. No depende tanto de nuestros limitados recursos, como de la eficacia con la que podemos gestionarlos de manera eficiente.
Pero hay una cuestión segura, elemental: estamos perdidos si esperamos que Estados Unidos haga algo por nosotros. Estamos perdidos si creemos que la ONU obligará a Marruecos a hacer el Referéndum. Si el gobierno español de turno cambie de parecer. La iniciativa, la acción, el progreso de la cuestión saharaui depende de nosotros. Las circunstancias hay que trabajarlas o podemos seguir mirando el tiempo pasar. Será necesario luchar y mucho, como se hizo en los años setenta y ochenta y lo que se ha hecho y se sigue haciendo en las Zonas Ocupadas.
Las armas del siglo XXI, y no es una Perogrullada repetirlo, son Internet, You Tube, el móvil, el email, las cartas, la presión y generar nuestra información y difundirla por todos los soportes. Trabajar cada uno donde quiera que esté y canalizar esta fuerza en ideas innovadoras que permiten que nuestra Causa sea vista con empatía en el mundo. Y el mayor esfuerzo debe estar encaminado a fortalecer la lucha pacífica que llevaban nuestros compatriotas en los Territorios Ocupados. La batalla pacífica y mediática está allí. Difundir las barbaridades del ejército marroquí es primordial como lo es también difundir la pasividad de la Minurso. Y, especialmente traducir y publicar (como han hecho algunos compatriotas en esa tribuna de ARSO) lo que publica – cuando la dejan -la prensa independiente marroquí sobre el verdadero rostro del Régimen que tantos privilegios le brinda la Unión Europea
El ejemplo de Obama, su lucha, su tenacidad, su entusiasmo debe ser nuestra inspiración. Podemos aprender mucho de esa maravillosa lección que él ha brindado a su pueblo y al mundo.

Limam Boisha
05.11.08

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Un momento en la historia

Hay momentos en la historia que se viven plenamente, antes de que la misma historia quede plasmada en los libros, antes de que se le enseñe a los niños en las escuelas .

Ese momento del que uno es testigo presencial y que sabe que pertenece a todos donde quiera que esten.

El momento justo antes de que se anuncie la gran noticia, cuando la historia se vive en el presente; cuando un monstruo de nuestro mundo se metamorfosea ante los ojos de uno, en una noche tibia de un otoño tardio en Chicago.

Estoy casi seguro que en algun lugar habra una ley que me prohiba estar tan contento como lo estoy en estos momentos.

Se que solamente la independencia de mi Sahara rivalizaria con tanta emocion y desbordamiento de alegria que siento ahora, y espero que todos podamos celebrar y compartir esa alegria algun dia por la que muchos soñaron y lucharon, como han soñado y luchado antes generaciones de afroamericanos, y hoy, por fin, se hace realidad: Barack Obama acaba de ganar.

J. Beiruk
Chicago, 04.11.08
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