30.10.08

Le camp Al Wahda et l'armée

Article de Mohamed Mahamud Embarec
publié sur son blog : Diaspora saharaui
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22.10.08

EL AAIUN APRES 33 ANS

par Mohamed Mahamud Embarec

[trad. al espaňol]

Mars 2008. Après 33 ans d'exile, je décide de faire un voyage pour revoir ma vieille mère. En absence de vol direct, nous devons faire escale à Agadir. La route entre Agadir, Goulimim, Tan-Tan est parsemée de postes de contrôle de la police et la gendarmerie.

Tant-Tan resté derrière nous, nous apercevons la petite ville de Tarfaya dont le bâtiment le plus authentique reste la Casamar, abréviation de Casa del Mar (La Maison de la Mer) Cet ancien comptoir commercial installé en 1883 par les Britanniques, est complètement laissée à l’abandon dans le but d'effacer toute trace de présence espagnole dans la région.

Nous arrivons à Tah, frontière de l'ex-colonie espagnole du Sahara. La route est jalonnée de cabanes de pêcheurs juchées sur les falaises. Ils sont implantés le long de toute la côte sahraouie. Plus de 1100 kilomètres, infestés de personnes et d'embarcations artisanales. Depuis la construction du mur de défense, en 1984, les espèces maritimes sont victimes d'une grave usure à cause de la pêche arbitraire, la surexploitation et le non-respect des règles de conservation des espèces.

Nous arrivons au poste de "Chbeika". Nous sommes bombardés de questions : "Nom, prénom, nationalité, date et lieu de naissance, profession, lieu de résidence, carte d'identité marocaine, etc." Nul doute, le territoire fait l'objet d'une surveillance "privilégiée". Nous arrivons dans un endroit aux allures de région interdite. L'arrogance et le ton de l'officier qui pose les questions vous rappellent les risques de toute imprudence. Notre chauffeur, mon neveu en l'occurrence, fait que notre passage se fasse en douceur. Ma fille et moi, n'avons pas articulé un mot. La voiture redémarre et nous arrivons à la capitale sahraouie. Au nord de la rivière Saguia se trouve encore les bâtiments des anciennes garnisons de la Troisième Légion Espagnole, occupée actuellement par des effectifs des FAR marocaines. A la place de "Todo por la Patria", se trouve la devise "Dieu, Patrie, Roi".

El Aaiun a grandi à une vitesse effrénée grâce aux encouragements de l’État à travers les avantages fiscaux incitant les Marocains à s’y installer. La forte croissance démographique et la concentration de la population dans les villes ont conduit à l’émergence de bidonvilles. Habités par des sahraouis et des Marocains venus du Nord, entassés depuis des années dans des campements précaires créés par l'État pour regrouper de potentiels votants au référendum d'autodétermination. Le provisoire devenu éternel a fini par l'explosion de cette population contre ses conditions de vie.

Les Marocains regardent la population sahraouie avec indifférence, condescendance et mépris. Ils sont devenus de plus en plus influents dans le tissu économique, notamment dans le secteur le plus rémunérateur, celui de la pêche. Sous-qualifiés, diabolisés, souvent accusés de paresseux et politiquement inexprimés, les sahraouis ont assisté la rage au cœur à l'installation des marocains, lesquels les considèrent comme des citoyens de deuxième degré.

Les activités économiques sont limitées à la pratique de la pêche, l'extraction du phosphate et le petit commerce, ce qui offre très peu pour la création d'emplois. En 33 ans d'occupation, le Makhzen a été occupé plus à consolider sa présence qu'à créer des infrastructures sociales et économiques. La brochette de béni-oui-oui censée représenter la population sahraouie était occupée plus à s'enrichir qu'à défendre les intérêts de la population autochtone. Le développement a été freiné par les longues années de guerre acharnée, la faible industrialisation, les contraintes climatiques, l'éloignement par rapport aux grands centres d'affaires et, enfin, le poids de la corruption laissée par les longues décennies de "règne" de la dynastie Ould Errachid.

L'expansion urbanistique a laissé la partie basse, originelle et espagnole , de la ville à l’état de quartiers fantômes. Les "Zoco Nuevo" et "Zoco Viejo" sont devenus des ruines abandonnées. Le "Barrio Cementerio", appelé aujourd'hui Souk Jmal (le Marché des Chameaux) le Chicago de la prostitution, qui a connu un fort essor à cause de la forte présence des soldats et des garnisons militaires. Dans cette partie de la ville se trouve l'administration marocaine. L'immense villa de Khalihenna Ould Errachid, qui occupe tout un pâté de maisons, se trouve en plein centre-ville.

Nous traversons près du Parador, ancien hôtel espagnol, seul endroit encore gardé en son état originel et bien soigné. Devant sa porte, d'innombrables voitures Nissan Patrol, couleur blanche affichant les sigles des Nations Unies (UN). Des bérets bleus onusiens de la MINURSO se photographient entre eux. Les Chinois prennent la pose devant l'objectif des Equatoriens, et vice-versa. Des jeunes filles font le va-et-vient du Parador. Le besoin, l'encouragement de l'administration marocaine et l'argent facile pousse ces jeunes filles dans les bras des soldats onusiens. Ceux-ci, loin de chez eux, profitent de l'amabilité makhzénienne et de la beauté marocaine venue frapper à leur propre porte. Au soleil et loin des cauchemardesques missions de l'Afghanistan, le Darfour ou le Congo, ces soldats ont trouvé dans ce coin du désert le paradis rêvé. Les hôtels officiels se chargent de leur fournir le nécessaire en matière de femmes, bières, caravanes et promenades sur les chameaux et les dunes. Ils sont très loin de se plaindre de leur sort. La mission est tellement paisible au point de rester indifférents face à la répression exercée contre les jeunes sahraouis qui ont entamé un sit-in devant le siège de la Région, tout près de l'hôtel Nagjir où logent beaucoup de cadres de la MINURSO. Ceux qui parviennent à s'échapper gagnent l'hôpital Moulay-El-Hassan-Ben Mehdi, face au siège de la Minurso. Siège devenu complètement rouge à cause des drapeaux marocains qui l'entourent. C'est l'expression du défi marocain à l'instance onusienne. Défi face auquel, les officiers de la MINURSO n'ont trouvé que le silence comme réponse.

En remontant la falaise, nous retrouvons la partie où se trouvent les nouvelles constructions qui entourent les anciens quartiers espagnols de Colominas, Casa Piedra et l'aéroport. Ces vieux quartiers résidentiels ont disparu dans la densité des nouvelles constructions peuplées par les colons. Un peu plus loin à l'est, les bidonvilles et les quartiers Al Wahda, Erraha, etc. J'essaie de localiser ma maison. En vain. La densité est trop forte. Heureusement, mon neveu est là pour nous guider jusqu'à Hay Maatalla, d'où était partie, en mai 2005, l'Intifada de l'Indépendance. Des dizaines de membres de la famille nous attendent dans une tente installée à l'occasion de notre arrivée. En voyant cette foule entassée dans cette tente, une pensée est arrivée à mon esprit : l'acte le plus noble que la MINURSO pourrait accomplir c'est la destruction de ce mur marocain de défense pour permettre les retrouvailles des centaines de familles séparées depuis 33 ans.

Le lendemain de notre arrivée, un fonctionnaire de la police nous fait parvenir une convocation pour "établir un dossier de tout sahraoui qui se trouve à l'étranger". Trois heures au commissariat, des dizaines de questions et des visages qui reflètent la haine envers un peuple dont le seul crime est de se battre pour ses droits.
Véhicules de police, de l'armée, des soldats des forces auxiliaires dans tous les coins. Ma décision est prise : Plus jamais je ne remettrai les pieds dans cette ville, à moins qu'une solution au conflit soit trouvée. Les jours se font longs en attendant le retour à Bruxelles, un mois après. Ma vieille mère, elle, n'a pas pu savourer le goût des retrouvailles, sa mémoire a été effacée par la maladie d'Alzheimer.
22.10.08
Mohamed Mahamud Embarec, Bruxelles (Mahamud@skynet.be)
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Ce texte exprime l'opinion de l'auteur et n'engage pas les modérateurs du forum.
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EL AAIUN DESPUES DE 33 AŇOS

por Mohamed Mahamoud Embarec

Estamos en Marzo de 2008. Después de 33 aňos de exilio, decido hacer este viaje para ver a mi anciana madre. No hay vuelo directo hacia El Aaiún, por lo tanto tenemos que hacer escala en Agadir.

La ruta entre Agadir, Goulimim y Tan-Tan está sembrada de puestos de control de la policia y la gendarmeria. .

Detrás quedό Tan-Tan cuando vimos de lejos la ciudad de Tarfaya cuya construcciόn más antigua es Casamar. Este antiguo puesto comercial instalado por los británicos en 1883 esta completamento abandonado con el propόsito de borrar toda huella de la presencia espaňola en la regiόn.

Llegamos a Tah, frontera de la ex-colonia espaňola del Sáhara. El camino está bordeado de chozas de pescadores ubicadas en los acantilados. Se encuentran desplegados a lo largo de toda la costa del Sáhara Occidental. Más de 1.100 kilómetros infectadas de personas y embarcaciones artesanales. Desde la construcciόn del muro de defensa marroqui, en 1984, las especies marinas son víctimas de un grave desgaste a causa de la arbitrariedad de pesca, la sobreexplotaciόn y la infracciόn de las normas de conservación de la especie.

Una vez en el puesto de control de Chbeika, nos cae una lluvia de preguntas : "Nombre, apellidos, nacionalidad, fecha y lugar de nacimiento, profesiόn, lugar de residencia, carné de identidad marroqui, etc." No cabe duda, el territorio es objeto de una vigilancia "privilegiada". Estamos en un territorio que parece una region prohibida. La arrogancia y el tono del oficial de policía nos recuerda los riesgos de cualquier imprudencia. Nuestro conductor, mi sobrino, hace que pasemos suavemente. Mi hija y yo no articulamos palabra. El coche arranca y llegamos a la capital saharaui. Al norte del rio Saguia todavía se encuentran los antiguos cuarteles de la Tercera Legiόn Espaňola, hoy en día ocupados por los efectivos de las FAR marroquíes. En lugar de "Todo por la Patria", reza la divisa "Dios, Patria, Rey".

El Aaiún creciό de una manera desenfrenada animada por el Estado a través de ventajas fiscales que incitaban a los marroquíes a instalarse en la ciudad. El fuerte crecimiento demográfico y la concentraciόn de la poblaciόn en las ciudades dieron lugar a la emergencia de chabolas. Habitadas por saharauis y marroquíes llegados del norte, acumulados desde hace aňos en campamentos precarios cuya particularidad está en el hecho de haber sido creados por el Estado para ubicar a los votantes potenciales en el referendo de autodeterminaciόn. Lo provisional se ha vuelto eterno y terminό por la explosiόn de la ira de esta poblaciόn contra sus condiciones de vida.

Los marroquíes miran a la poblaciόn saharaui con indiferencia, condescendencia y desprecio. Se han vuelto cada vez más influyentes en el tejido econόmico, incluso en el sector más lucrativo, el de la pesca. Subcalificados, diabolizados, a menudo acusados de perezosos et sin expresiόn política, los saharauis asistieron, con la rabia en el corazόn, a la instalaciόn de los marroquíes, los cuales les consideran como ciudadanos de segundo grado.

Las actividades econόmicas están limitadas a la práctica de la pesca, la extracciόn de los fosfatos y el pequeňo comercio, lo que ofrece muy poco para la creaciόn de empleos. En 33 aňos de ocupaciόn, el Majzén estuvo más ocupado a consolidar su presencia que a crear infraestructuras sociales y econόmicas. La selecciόn "Beni-si-si" (que solo saben decir "si, si") que debía representar a la poblaciόn local estuvo más ocupada a enriquecerse que a defender los intereses de los saharauis.

El desarrollo fué frenado por la débil industrializaciόn, las dificultades climáticas, el alejamiento de los grandes centros de negocios y el peso de la corrupciόn heredada de los largos decenios de reino de la dinsatia Uld Rachid.

La expansiόn urbanística dejό a la parte baja, original y "espaňol", de la ciudad en estado de barrios fantasmas. Los "Zoco Nuevo" y "Zoco Viejo" se convirtieron en ruinas abandonadas. El "Barrio Cementerio", el Chicago de la prostituciόn, que está en su auge a causa de la fuerte presencia de soldados y de guarniciones militares. En esta parte de la ciudad, se encuentra la administraciόn marroqui. La inmensa villa de Jalihenna Uld Rachid, que ocupa toda una manzana de casas, se encuentra en pleno centro de la ciudad.

Pasamos cerca del Parador, antiguo hotel espaňol el único sitio todavía guardado en su estado original y bien cuidado. Delante de su puerta, numerosos coches Nissan Patrol, color blanco, con las siglas de las Naciones Unidas. Los boinas azules de la MINURSO se fotografían entre ellos. Los chinos toman posiciόn delante de los ecuatorianos y viceversa. Chicas jόvenes hacen el vaivén en el Parador. La necesidad, animadas por la administraciόn marroqui y el dinero fácil, estas jόvenes se arrojan entre los brazos de los soldados onusienses. Estos, lejos de casa, aprovechan la amabilidad del Majzen y la belleza marroqui que llega tocando a sus puertas. Bajo el sol y lejos de las misiones de pesadilla de Afganistán, Darfour o del Congo, estos soldados encontraron en este rincόn del desierto el paraiso soňado. Los hoteles oficiales se encargan de aprovisionarles de mujeres, cervezas, caravanas y paseos sobre camellos y dunas. Están lejos de quejarse de sus destinos. La misiόn es tan tranquila hasta el punto de volverse indiferentes ante la represiόn ejercida contra los jόvenes saharauis que organizaron un sit-in ante la sede de la Regiόn, cerca del hotel Nagjir donde residen varios cuadros de la MINURSO. Aquellos que consiguieron escaparse llegaron al hospital Moula El Hassan Ben Mehdi, justo frente a la sede de la MINURSO. Sede completamente enrojecida a causa de las banderas marroquíes que la rodean, como expresiόn del desafío marroqui a la instancia onusiense.desafío frente al cual los oficiales dela MINURSO sόlo encontraaron el silencio como respuesta.

Subiendo la cuesta, llegamos a la parte donde se encuentran las nuevas construcciones que rodean los antiguos barrios espaňoles de Colominas, Casa Piedra y el aeropuerto. Estos viejos barrios residenciales han desaparecido en la densidad de las nuevas construcciones pobladas por los colonos. Un poco más lejos, al este, los barrios de latas y Al Wahda, Erraha, etc. Intento localizar a mi casa. En vano. La densidad es muy fuerte. Afortunadamente, mi sobrino nos guía hasta Hay Maatalla de donde partiό, en mai 2005, la Intifada de la Independencia. Decenas de miembros de la familia nos esperan en una tienda instalada con motivo de nuestra llegada. Viendo esta muchedumbre acumulada en esta tienda, me dije a mi mismo que quizá el acto más noble que la MINURSO podría llevar a cabo sería la destrucciόn del muro de defensa marroqui para permitir el encuentro de centenas de familias separadas desde hace 33 aňos.

Al día siguiente de nuestra llegada, un funcionario de la policía nos hace llegar una convocaciόn de la policía "para hacer un expediente de todo saharaui residente en el extranjero". Tres horas en la comisaría, decenas de preguntas y rostros que reflejan el odio hacia un pueblo cuyo único crimen es el de combatir por sus derechos.

Vehículos de la policía, del ejército, soldados de las fuerzas auxialiares en todos los rincones. Ya lo tengo decidido : ya unca más volveré a pisar este suelo, a menos que una soluciόn sea hayada para este conflicto. Los días se hacen largos en espera de retornar a Bruselas, un més después. Mi anciana madre no pudo saborear el gusto de nuestro encuentro, su memoria ha sido borrada por la enfermedad de Alzheimer.
22.10.08
Mohamed Mahamud Embarec, Bruselas (Mahamud@skynet.be)
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17.10.08

La Guerra sin Armas

por Brahim Cheij Breh

A mediados de los años 80, el Frente Polisario dentro de su política dirigida a la lucha contra la analfabetización de la población saharaui en los campamentos de refugiados, realizó un combate de los más importantes de su historia, lejos del campo de batalla frente al ocupante marroquí. Se trata de la historia de un hecho sin precedente en la formación de las nuevas generaciones saharauis en el exilio. Desde el inicio de la lucha armada el gobierno saharaui consciente de la importancia de la educación para el futuro de un pueblo, concentra sus prioridades en la educación y la salud de la población refugiada saharaui, paralelo a la lucha de liberación y la construcción por parte de las mujeres saharauis a un estado saharaui en los campamentos de refugiados, en una zona del territorio Argelino, prestado al pueblo saharaui hasta que consigue su libertad.

En estos campamentos las mujeres saharauis son el pilar de todo, mientras los hombres estaban en el frente del campo de batalla, ellas sin descanso días y noches, tenían sus propias batallas: la responsabilidad de los hijos y la construcción de hospitales, guarderías, escuelas y otras instituciones gubernamentales.
En estas escuelas que se han levantado para garantizar la educación a todos los jóvenes, se estudia la primaria y secundaria, luego el gobierno saharaui tiene que garantizar la continuación de los estudios de estos jóvenes en otros lugares fuera de los campamentos de refugiados, generalmente la mayoría van a Argelia, Libia y Cuba.

En los primeros años de la lucha de liberación, el pueblo saharaui aun no ha curado sus heridas resultado de los bombardeos de napalm y fósforo por las aviaciones marroquíes. El gobierno saharaui hace un llamamiento internacional para conseguir ayudas y primeros auxilios a la población refugiada saharaui.

Argelia abrió sus fronteras a la población refugiada saharaui y prestó su ayuda, Libia también colaboró de otra forma, pero en otro continente lejano había una revolución dispuesta a dar todo, para todos los pueblos del mundo que luchan por su libertad, sin cambio alguno, la revolución cubana. A partir de esta fecha, el gobierno de Cuba se ofrece a colaborar con el gobierno saharaui en todo lo que hace falta, empezaron a venir de Cuba a los campamentos de refugiados, médicos, enfermeros, ingenieros, agrónomos y maestros. Mientras que en Cuba, la revolución cubana preparaba escuelas para traer a jóvenes saharauis de los campamentos a estudiar en su país, como miles de estudiantes de otros países de áfrica.

En estos últimos 40 años, en Cuba se han formado más de 40 mil estudiantes de áfrica y América latina, de los cuales 30 mil eran estudiantes del continente africano, de países como: Angola, Mozambique, Gana, Burquinafaso, Guinea Ecuatoriana, Zambia, Yemen, Sudan y el Sahara Occidental, además de otros países latinoamericanos.

Se calcula que en Cuba, 40 mil estudiantes han estudiado en esta isla, la Revolución cubana no ha recibido ni un solo dólar Americano de parte de ninguno de los gobiernos de estos países, en cambio de la formación de estos estudiantes, teniendo en cuenta que la revolución cubana se encarga de ofrecer escuelas en su país, con todo los medios necesarios para crear los mejores condiciones para alojar a estos estudiantes.

Quiere decir, que en cada escuela que había, de las más de 67 escuelas extranjeras en la Isla de la Juventud, cada una cuenta con su propia dirección, su administración, su propio transporte, sus propios profesores, sus cocineros, su medico y enfermero, había todo lo necesario, para que estos estudiantes se encontraran en las mejores situaciones.

Muchos de estos jóvenes llegan desde una edad muy temprana, entre los 13 y 14 años, y pasen todo esto tiempo en Cuba estudiando, hasta que se gradúan en las universidades cubanas y luego vuelven a sus países, con diferentes especialidades. Mientras que estos jóvenes estaban estudiando en esta pequeña Isla del Caribe, en el mismo tiempo había miles de internacionalistas cubanos ejerciendo misiones de paz, en estos países de áfrica, y en algunos de los casos como Angola, murieron miles de cubanos luchando.

La batalla sin armas, no se trata de la batalla de Cuito Cuanavale en Angola, sino en otro lugar del norte de áfrica, en los campamentos de refugiados saharauis, el traslado de miles de jóvenes saharauis a cuba, en barcos y en aviones, el mismo caso que hizo la revolución cubana cuando tuvo que trasladar más de 30 mil soldados para Angola, con todo el secreto militar y la prudencia, por el éxito de esta misión militar.

En el caso de los campamentos es totalmente distinto, no hay nada que ocultar al enemigo, pero conociendo los escasos recursos de un pueblo refugiado en el exilio, que tiene que hacer una gestión de trasladar a miles de estudiantes del desierto a Cuba, creo que vale la pena compararlo con este ejemplo.

El próximo artículo tratará sobre el traslado de estos jóvenes saharauis, desde los campamentos de refugiados, y las distintas rutas de viaje para llegar a esta Isla en el Caribe, relatos basados en la experiencia personal de alguno de estos jóvenes Saharauis.
17.10.08
Brahim Cheij Breh
http://elporvenirdelsahara.blogspot.com
http://saharamarathon-layuad.blogspot.com
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Independencia muy real para el Sahara Occidental

por Lehbib Breica

Traduccion de la respuesta publicada en el “Middle East Times” el 15 de Octubre de 2008: Independence is Very Real for Western Sahara, Lehbib Breica,, Middle East Times, 15.10.08

Cinco antiguos embajadores americanos que han servido en Marruecos Thomas A. Nassif, Michael Ussery, Frederick Vreeland, Marc Ginsberg y Margaret Tutwiler escribieron un artículo que publicó la página Web "Middle East Times" el 06 de Octubre, alabando el “compromiso” de Maruecos que dicen no es “fruto de la casualidad” y que consiste en la disposición de ese país de otorgar al Sahara Occidental “una amplia autonomía” bajo su soberanía “conforme a las normas internacionales en materia de autodeterminación" para resolver el conflicto en ese territorio. Es una “concesión” que Marruecos hace con respecto a la “posición establecida de muchos años” de querer integrar el Sahara Occidental añaden los diplomáticos.
El artículo ha sido recogido fielmente el mismo día por la Agencia Oficial de Noticias marroquí, MAP, propiedad del estado.
En ese articulo titulado" Un cambio sísmico en la política de Estados Unidos con respecto a África del Norte", la Administración Norteamericana es alabada también por lo que los ex diplomáticos creen entender un “reciente cambio significativo” de postura basado en que un "compromiso en forma de autonomía baja soberanía de Maruecos, es la única solución realista y viable" para el Sahara Occidental. “Un cambio” dicen que "Argelia debe ser fuertemente incitada a apoyar para el bien de los intereses mutuos con EEUU en la región debiendo ese país dar la oportunidad a los refugiados a volver a sus familias y poner fin al aislamiento de los campos de refugiados”.
Los antiguos embajadores americanos señalan que la cuestión del Sahara “se encuentra en situación de impasse desde hace más de 30 años y que a pesar del alto el fuego establecido en 1991” y “de cuatro rondas de negociaciones entre las partes, las Naciones Unidas han registrado poco progreso en resolver la disputa o en aliviar la situación de miles de refugiados en los campos controlados por el POLISARIO cuyas vidas cuelgan en la balanza.
Los ex diplomáticas sugieren que la nueva “apertura” de Marruecos debe “permitir al Consejo de Seguridad patrocinar negociaciones destinadas a solucionar el conflicto y poner fin a la crisis humana que afecta a decenas de miles de personas en los campos de Tinduf, al suroeste de Argelia”.
“Poner término al conflicto del Sahara” dicen los antiguos embajadores “tiene sentido para las partes ellas-mismas, para los refugiados y para los intereses nacionales de Estados Unidos”. Su resolución permitirá "allanar el camino ante una cooperación económica más importante entre los cinco países del Maghreb. Cooperación harto esperada".
Expresaron votos para que el próximo nombramiento del antiguo embajador norteamericano, de gran experiencia diplomática, Christopher Ross como enviado del Secretario General para el Sahara Occidental "permita proseguir el impulso del proceso de negociaciones actual a fin de poner término a tres décadas de conflicto entre Marruecos y el POLISARIO”.
Para los ex diplomáticos americanos, la cuestión del Sahara es un conflicto que ha “contribuido en gran medida a la inestabilidad económica y política en el Norte de África” y que lo emprende el Frente POLISARIO; “un movimiento rebelde apoyado por Argelia” que disputa a “Marruecos su histórica soberanía” sobre un territorio en África del Norte que los antiguos embajadores dicen tiene la “superficie del desierto de Colorado y (que algunas veces se denomina Sahara Occidental)”.

Al tiempo que expreso los mismos votos para el Señor Christopher quisiera pedir a los antiguos embajadores americanos, que dicho sea de paso son diplomáticos con mucha experiencia, me permitan estar en desacuerdo con ellos sobre algunas aserciones que considero erróneas.
“Rebelde” es una palabra que define “a la persona que se alza en oposición o resistencia armada contra un gobierno establecido”. Nuestro mundo conoció a muchas antiguos “rebeldes” que se han convertido en respetados jefes de estado, pero el Frente POLISARIO no es “un movimiento rebelde”. Las Naciones Unidas lo reconocen como “representante del Pueblo Saharaui” y a éste “la legitimidad de la lucha para gozar del inalienable derecho a la autodeterminación”. No es ningún deshonor para Argelia “apoyar’ a una causa justa como no los es para los EEUU cuando lo hacen hacia las causas justas. Muchos americanos perdieron la vida combatiendo con los europeos contra la Alemania Nazi y el General Francés la Fayette goza de mucha estima entre los americanos no solo por apoyar su independencia sino por participar personalmente con ellos en el combate.
El Sahara Occidental llamado por ese nombre o por otro, nunca formó parte de Marruecos. El Tribunal Internacional de Justicia de la Haya desestimó en la opinión jurídica emitida el 16 de Octubre de 1975 cualquier lazo de “soberanía territorial entre Marruecos y el Sahara Occidental” antes de la colonización española del Territorio. La Asamblea General de Naciones Unidas señaló claramente en la resolución 34/37/ a Marruecos como ocupante ilegal del Sahara Occidental y le pidió “poner término a su ocupación militar”. Por consiguiente el Frente POLISARIO es un movimiento genuino de liberación que combate una fuerza extranjera que ocupa su país. Por otra parte, ese “territorio de la superficie de Colorado” está reconocido por más de 80 países y es miembro y fundador de la Organización continental Unión Africana, cuenta con 13 embajadas en el mundo, está acreditado ante muchos estados, además de poseer 18 oficinas políticas en diferentes países.
Las Naciones Unidas han considerado siempre la cuestión del Sahara Occidental como un “una cuestión de descolonización inconclusa que debe ser resuelta sobre la base del ejercicio por el pueblo saharaui de su derecho inalienable a la autodeterminación y la independencia". Hasta que esto no se produzca el conflicto permanecerá irresuelto. Si el referéndum para el pueblo del Sahara Occidental hubiese tenido lugar en 1975 nadie estaría hablando hoy de él como tal. Desafortunadamente Marruecos invadió el territorio ese año creando la situación que vivimos y que estoy de acuerdo con los embajadores es de “crisis humana para cientos de miles de refugiados” y de “gran inestabilidad económica y política en el Norte de África”.
Los antiguos embajadores dicen que el “compromiso” de Marruecos es conforme a las normas internacionales en materia de autodeterminación". Conviene recordar que después de 16 años de guerra entre el POLISARIO y Marruecos, las Naciones Unidas elaboraron un plan de arreglo en 1991 que era “un compromiso” aceptado por las dos partes del conflicto y aprobado por el Consejo de Seguridad. Ese plan se conformaba estrictamente “a las normas internacionales en materia de autodeterminación” bien enraizadas en el derecho internacional. El plan permitiría a los saharauis escoger entre la independencia o la integración en Marruecos. Rabat temiendo que el resultado no fuera a su favor rechazó en 2000 “seguir adelante con su aplicación”. Informe del Secretario General de las UN (“S/2002/178).
Otro compromiso “plan de autodeterminación para el pueblo del Sahara Occidental” que se conforma “ a las normas internacionales en materia de autodeterminación" y que incluso permitía a los colonos marroquíes que viven en el Sahara votar en el referéndum, fue elaborado en 2003 por el antiguo Secretario de Estado norteamericano James Baker en su capacidad de enviado personal del Secretario General de las Unidas para el Sahara Occidental. Ese plan fue aprobado por el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas. Si bien el referendo ofrecía dos opciones, integración o independencia, el Señor Baker añadió una tercera -autogobierno en el marco de la soberanía marroquí- Marruecos rechazó dicho plan objetando que contenía la opción de la independencia.
Todo sugiere que estamos yendo de compromiso en compromiso, Marruecos experimentándolos, hasta que aparezca uno que más convenga a sus designios.
Los antiguos embajadores parecen poner mucho énfasis en lo que creen un “cambio” de postura de EEUU, supuestamente con respecto a otra posición anterior, encaminada la nueva a apoyar el “compromiso” presentado por Marruecos. La solución del conflicto del Sahara Occidental no reside en que EEUU o Argelia cambien sus posturas, sino más bien en que Marruecos se conforme a la legalidad internacional y acepte un referéndum justo y libre en el Sahara Occidental.

Rabat que ha estado “integrando” el Sahara Occidental desde hace 30 años aceptó en 1991 “transigir” en esa posición aceptando la independencia del Territorio como una de las opciones para resolver el conflicto, ahora da un paso atrás y acepta solamente una forma de “autonomía” bajo su soberanía que ningún país le reconoce sobre el Sahara.
Si ahora piensa que su “compromiso” es “conforme a las normas internacionales en materia de autodeterminación", también lo cree el Frente POLISARIO con respecto a la propuesta que ha presentado a las Naciones Unidas y de la que el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas tomó nota. Sería razonable que las dos propuestas, a la que se añadiría la opción de integración en Marruecos fueran sometidas al pueblo del Sahara Occidental para elegir una de ellas en un referéndum.
Marruecos debería ser “incitado” a aceptar esta formula en la próxima ronda de negociaciones, si lo hace, nos encaminaríamos con toda seguridad hacia la solución del conflicto y se “allanaría el camino para una cooperación económica más importante” entre los cinco o seis países del Maghreb, “Cooperación harto esperada", los refugiados tendrán “la oportunidad de volver a sus familias”, sus vidas “ya no colgaran en la balanza”, puesto que resolviendo el conflicto ““tiene sentido para las partes ellas-mismas, para los refugiados y para los intereses nacionales de Estados Unidos”.

Lehbib Breica es Embajador del Sahara Occidental en la Unión Africana
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15.10.08

Hadrami y Babah Cheij

por Mohamed Mahamud Embarec

Quizá no todos los lectores habrán reconocido al personaje de la foto. Por una parte, porque hacía mucho tiempo que no se habla de él. Por otra, porque ha ganado unos cuantos kilos en corpulencia. Posiblemente, la poca libertad de movimiento ya no le permite hacer los deportes que tanto practicaba en Rabuni para mantener la línea.

Antes me preguntaba porqué ha sido transferido de sus funciones de Wali a simple gobernador agregado en el Ministerio del interior, lo que equivale a "gobernador sin carpeta". Sin embargo, después de haber leído ciertos articulos de la prensa marroqui, su historia comienza a disiparse.

Desde hace aňos, en especial desde 2005, la Asociaicόn de hijos de los mártires y desaparecidos en el Sáhara" (AFMDSM) protesta contra la vida lujosa que lleva aquél al que acusan de haber maltratado a sus padres e hijos capturados en la guerra contra el pueblo saharaui. Es la excusa ideal que buscaba Mohamed VI para apartarlo de las funciones oficiales, demasiado llamativas para un personaje "quemado", y arrinconarlo en el Ministerio del Interior.

Su larga experiencia en el dominio, su profundo conocimiento de la propaganda marroqui y la plena dedicaciόn, le permitirán seguir de cerca la evoluciόn de todo lo que concierne al asunto del Sáhara. Incluso nos dará la ocasiόn de rozar con él a través de un intermediario : el misterioso Babeh Cheij. Este último no moviό un dedo para defenderse y desmentir la acusaciόn lanzada contra él. Tan sόlo dos comentarios de tres líneas que indicaban claramente que ha sido desenmascarado. El contenido de sus artículos no ocultaba sus intenciones; no muy honradas, por cierto. Ya ARSO le había censurado dos artículos, y llegό a doblegarla con sus lloriqueos. Después de los artículos que dejaban en claro sus artimaňas, no se defendiό, pero cambiό de tono. Este cambio se refleja claramente en su último artículo "La danza sobre el agua". Lo tiene bien claro : de ahora en adelante, aprovechará la ocasiόn que ARSO le brinda, pero tendrá que ir con pies de plomo.

Es evidente que basta con ver el contenido de un artículo para conocer las intenciones de su autor, para distinguir entre la crítica constructiva y la difamaciόn, entre el que quiere unirnos y el que quiere separarnos, el que quiere levantar el edificio y el que quiere derrumbarlo. Sin olividar quienes critican nada más que por criticar, como Haddamin Said cuando pide la dimisiόn de la Ministra de la Cultura. Acaso esta dimisiόn traería la independecia o acabaría con todos los males que aquejan a nuestro pueblo? Lo dudo. A la hora de atacar al Frente Polisario, este tipo de autores no escatiman ningún esfuerzo en plena luz; sin embargo, cuando se trata de apuntar el arma hacia los enemigos de la causa, como Omar Hadrami, y su complice, alias Babeh Cheij, o Ali Lembarki, esconden la cara para escribir bajo los seudόnimos Oubeyd Mekki Andala, Sidahmed Al-Mustafti, y otros. La utilizaciόn de múltiples seudόnimos es la que hace que muchos nombres ya no aparezcan en esta rúbrica. Por el simple hecho de que pertenecen a una sola persona.

La crítica es sana cuando se hace en el momento idόneo. Hoy en día, equivale a hacer el juego al enemigo. El que la hace se alinea con el personje de la foto, y éste es el símbolo de la traiciόn. Publicar críticas al lado de las críticas de Hadrami es otra traiciόn.
15.10.08
Mohamed Mahamud Embarec, Bruselas (Mahamud@skynet.be)
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14.10.08

Traduccion de un articulo importante

Consejos y recomendaciones

por Rachid Nini

Traducción del original, en árabe, del articulo aparecido en el diario marroqui "Al-Masae", en su edición del 5 Septiembre 2008.
[Nota: Por la importancia del artículo, hemos decidido traducirlo al español para alcanzar un mayor número de lectores y dar a conocer parte de la realidad que se vive en Marruecos.
Traducción del original por Lih y Jatri Beiruk]

Como es conocido, en Marruecos todo el que denuncie la corrupción en la institución en la que trabaja esta destinado a ser expulsado o metido en la cárcel. La idea de crear una "Asociación de víctimas de los que denuncian la corrupción", se ha hecho necesaria hoy más que nunca. Una de las tareas importantes que recaerán sobre esta asociación sería la de elaborar un catálogo que contenga consejos prácticos para todo funcionario que piense denunciar la corrupción en la institución en la que trabaja.
El prisionero político Jamal Azzaim, quien fue arrojado en la cárcel por haber denunciado la corrupción de algunos oficiales del ejercito, fue condenado a 8 años de reclusión que sigue aún hoy cumpliendo. Para él las cosas quedaron claras. Escribir desde su celda tres paginas a mano y que tituló : "Consejos prácticos para todo militar que piense denunciar la corrupción de sus oficiales". Son consejos inspirados de su propia experiencia vivida en carne propia cuando éste, junto con el cabo Brahim Jaalti, decidieron denunciar la corrupción administrativa de algunos oficiales de los cuarteles militares, y las consecuencias de esta "afortunada iniciativa" durante sus tribulaciones en la cárcel y la total indiferencia de la élite marroquí, de los medios de prensa y de las Asociaciones de los derechos humanos.

Por ello Jamal Ezzaim editó este catálogo con el propósito de que lo lean los militares que puedan pensar en repetir su experiencia y denunciar la corrupción y los corruptos dentro del ejército. A continuación un resumen de dicho catálogo:

Todo militar que decida coger una hoja y un bolígrafo para anotar las infracciones de su jefe en el cuartel debe saber que al mismo tiempo lo que está haciendo es registrar el acta de su futura denuncia. Por ello debe tener mucho cuidado para que las denuncias que vaya a hacer de su jefe corrupto se limiten a delitos venales, pues seran esos mismos delitos denunciados por los que serás juzgado y no el oficial denunciado por corrupción.

Lo primero que debes hacer si eres un millitar honesto, en el momento de tu detención por parte de la gendarmeria nacional, es no prestarte a engaño cuando en el interrogatorio te pidan declarar todas las irregularidades de las que has sido testigo. Con el pretexto de que con esas informaciones ellos iniciarán una honesta investigación. No debes caer en la ingenuidad de pensar que los hombres de la gendarmeria iniciarán una investigación al respecto. Lo que realmente quieren es que por la gravedad de las irregularidades denunciadas ellos determinarán la peligrosidad del denunciante (tú), y los años de cárcel que necesitarás para acabar con tu entusiasmo y deteminación.
Lógicamente, antes de presentarte ante un tribunal militar, te designarán un abogado fracasado y maniobrero. Este hara lo posible para informarte de que pronto mejorarán para tí las cosas, y sin olvidar recomendarte insistentemente que evites exponer tus padecimientos en los medios de prensa, pues eso supondría para el abogado complicaciones para su estrategia de defensa.

Lo primero que debes hacer es no confiar en el personaje y rechazar todas las solicitudes de otros abogados que te propondrán. Incluso no hay ninguna necesidad de recurrir a ningún abogado desde el principio, pues tu juicio lo que necesita es justicia y no el ejercicio de abogacia que supondrá gastos adicionales para tu familia. Cuando estés ante el juez, que no se te ocurra presentar las denuncias. Es inútil. Tu condena está escrita ya de antemano. Estos juicios no son en realidad mas que farsas en las que el juez reparte los papeles en los que desempeñaras el papel de héroe y una vez dictada la condena te darás cuenta de que en realidad tú eres la victima.
El recuerdo de esta farsa lo pagarás entre las rejas de tu celda donde perderás los mejores años de tu vida.
Inmediatamente despues de tu condena seras arrojado en una celda donde se hacinan muchos delincuentes comunes. No temas cuando el más osado de estos se te acerca y se dirige a ti en el "argot carcelario" que lógicamente desconoces.Te preguntará por el motivo de tu condena, y te dirá, como le habia dicho a Jamal Azzaim, cuando éste puso el pie en la cárcel por primera vez, "¿Estas aquí por una Batana?". Recuerda que una Batana en la jerga carcelaria significa asesinato, un crimen de sangre. Previsiblemente estarás en la obligación de informar a estos delincuentes de las razones de tu condena. Tu acusación es desconocida por estos delincuentes la mayoria de los cuales estan ahí por haber cometido asesinatos, violaciones, robo u otros crimenes relacionados con la droga. Y como tú estas ahí entre ellos por "combatir la corrupción", lo que tienes que hacer es resumirlo en una sola palabra, que consiste en eliminar el verbo combatir de tu acusación, y diles unicamente que estas en la cárcel por corrupción. Ellos pensarán que habrás sido sorprendido en los brazos de una prostituta. Recuerda que debe avergonzarte semejante imputación. Los prisioneros comentan entre ellos sus propios crimenes con orgullo. Pues la naturaleza del delito es lo que determina en última instancia el lugar social que le corresponde al preso dentro de la comunidad de reclusos.

Cuando recibas las visitas de tus padres por primera vez, estos empezarán a llorar. No intentes disuadirlos, pues estos lloran no por lo que te ha pasado a tí sino por la situación de la justicia en el pais. No olvides, al final de la visita, acordar con ellos que la visita tendrá que ser mensual. Sobretodo evita las visitas semanales, pues los años en la cárcel son largos y las visitas supondrán enormes gastos para tu familia, ellos seran los únicos que te harán visita.
Es casi seguro que durante tu penible estancia en la cárcel, acaricies la idea de exponer tu problemática a la opinión pública nacional. Si esto es asi, tienes que tener la certeza de que la opinión pública como grupo de presión es inexistente en Marruecos. Si se te ocurre escribir a los medios de prensa tienes que excluír los órganos de prensa de los partidos. Estos últimos no publicarán ni una sola palabra de lo que les digas. Escribe a los periodicos independientes, y no te extrañe si publican tu caso el primer dia en las primeras páginas, y luego progresivamente seras relegado a las páginas internas del periódico. Despues de veinte dias estos periódicos renunciarán a seguir publicando tu caso por considerar que ya perdió actualidad.
Asi comprenderás que tu caso necesitara de veinte años de cárcel para que purgues tu pena, mientras que bastan veinte dias para que tu problemática pierda todo interés informativo.
Seguro que mientras vas contando tus dias en la cárcel recordarás que en Marruecos tenemos 30 partidos politicos que pueden apoyarte en tu difícil prueba. Por favor no des crédito a la ilusión, sino caerás en el error en el que incurrió Jamal Azzaim cuando solicitó a un dirigente de un partido de izquierdas; "Aatid", quien visitó la cárcel acompañado de una comisión de justica y legislación, a la cárcel central de Kenitra en 2004, para que le ayude a dar a conocer su caso. La única respuesta (reacción) que le dió fue que encendió su cigarrillo de tabaco rubio y exhaló una bocanada de humo en el rostro del soldado encarcelado, y seguidamente le dió con la espalda y se fue.
Por ello no debes en lo sucesivo pedir ayuda a los partidos politicos que ellos mismos , a su vez, le piden ayuda al gobierno.

Cuando ya estés decepcionado de los partidos politicos y de los medios de prensa nacionales, seguramente pensarás dirigirte a las organizaciones de los derechos humanos, cuyo numero sobrepasa la decena. Sin embargo, ten la seguridad de que existe una sola que estará dispuesta a asumir tu caso. Pero debes estar convencido y no ser egoista y pretendas pedir que esta organización lleve a cabo actividades sobre el terreno en favor de tu liberación. Todo lo que ésta podrá hacer por tí es recordarte una vez al año con motivo de la publicación de su informe anual en el que figurará tu nombre dentro de la lista de los prisioneros politicos.
No esperes que algún dia puedas beneficiarte de la aministia que se suele hacer con motivo de las fiestas nacionales o religiosas. Pues los beneficiados de estas amnistias son infractores de delitos contra personas como ellos. En tu caso, tú has incurrido en un delito contra el Majzen, ese mismo Majzen es el que otorga las aministias, cuando quisiste limpiar el ejército de los corruptos para que se erija como un ejército fuerte.

Debes estar siempre predispuesto psicológicamente a recibir tristes informaciones sobre tu propia familia para asi evitar cualquier shock como en su dia le ocurrió a Jamal Azzaim cuando le informaron de la muerte de su hermano menor, Feisal, que era uno de los estudiantes más inteligentes de su grupo y siempre le ilusionaba ser en el futuro un alto oficial del ejército. Despues de la detención de su hermano, Feisal fue victima de un trauma psicológico a raiz del cual tuvo que renunciar a los estudios y acabó hallado muerto, ahogado en la presa de "Al-Wahda", en Tawanat.
Si logras, tras cumplir tu pena, salir de la cárcel con tus capacidades fisicas y mentales íntegras, descubrirás que has abandonado una cárcel pequeña para meterte en otra grande. Te encontrarás con la dignidad perdida, aislado y acosado por los servicios, privado de ganarte tu sustento por parte de los servicios de seguridad secretos y públicos. Por ello no debes perder tiempo y busca la manera de abandonar el pais.
Tendrás que convertirte en exiliado politico en un pais occidental. Pero antes de abandonar el pais para refugiarte en paises de otros, tendrás que acercarte a la cueva más próxima y trates de gravar en sus rocas un resumen de tus vivencias y ten la certeza de que esas solidas rocas serán fieles a tu mensaje hasta que lleguen otros tiempos, tras cientos de años, en que los arqueólogos te harán justicia, te absolverá la historia a manos de estos arqueólogos tras haber fracasado la élite politica de tu pais en rendirte justicia.
Ahora que eres exiliado politico en un pais occidental, lograrás recobrar parte de tu dignidad perdida, pero en contrapartida descubrirás que has perdido tu pais.
En ese momento te harás una pregunta filosófica muy profunda para la cual no encontrarás una respuesta satisfactoria. La pregunta es ¿que es mejor, el pais de uno o su dignidad humana?

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11.10.08

Vuelta al Aaiún

por Larosi Haidar

Sin que nadie de la familia me viera, salí de casa sigilosamente y me zambullí en la marabunta que iba y venía por lo que parecía una calle principal de la desdichada ciudad. Ahora, ya fuera y libre de ataduras, me veo hostigado por un incesante martilleo de recuerdos y emociones a medida que me iba introduciendo en las entrañas de mi pobre ciudad natal. Los aires de antaño inundan mi mente y una sonrisa inocente y perdida subyuga mi cara, me emboba y atonta sin remedio. Sin caber en mí de gozo, huelo, siento, veo el tan querido Barrio Cementerio, mi nariz se estremece acariciada por el tibio aroma de café catapultado por el ruidoso Bar Morales; me giro en sueños y diviso adormecido al emblemático barbero Shaui de cuyos dedos, pálidas, cuelgan las tijeras. Cierro los ojos y en mi cabeza resuenan los golpes de tambor de las madrugadas ramadeñas de aquellos maravillosos años. Los abro y me deslumbra el balido de cabras y ovejas acorraladas al aire libre para ser vendidas en polvo de carbón y arena, levanto la vista y me lloran los perros enjaulados en el matadero solitario y triste de la colina mil veces perdida. A la izquierda, el híbrido de jaima y barraca medio enterrada me escupe su dulce canción coránica de vocecitas infantiles al son de la batuta angelical de Arrubai. Más allá, la panadería encorvada y sencilla humea alegremente bajo la mirada misteriosa de las rocas. Arriba, imponente y amenazador, el Polco, esa huella tardía del monstruo americano. Giro hacia la derecha y me acaricia la brisa serpenteante de Luad enroscada eternamente al rugido vibrante de los apacibles camellos. Me pita un coche. Vuelvo en mí. Vuelvo. Vuelvo sobre mis pasos y me despierto risueño paseando por el Zoco Pequeño, oliendo pieles, telas, humos y sueños del pasado. Me sorprende, una vez más, el tumulto que ahoga la carnicería de Foidal. El autobús de la Playa sigue aletargado en la parada de siempre y, de vez en cuando, da un brinco como asustado por el ruido de las escopetas de aire comprimido de la vecina caseta. Miro al cielo y se me cae encima el blanco embriagador de la mezquita Aba Haya. Bajo la vista y mi corazón se rebela, me cocea excitado por las risas y gritos de alegría de los niños radiantes de felicidad al recibir de Suelam, el panadero, los paradisíacos panecillos greisat. Cierro los ojos y me alcanzan las ráfagas inofensivas de varias Singer, máquinas de coser eléctricas estratégicamente situadas; los abro y me deslumbran las docenas de sandalias de pulmón, colgantes cual coloreados murciélagos en espera de la noche. Sigo caminando. La polvorienta calle Trasera dispensario me hace estornudar, me ahogo y huyo hacia el bullicio de la calle principal. A un lado, las Casitas del Retiro se flirtean como enormes orugas encalladas; al otro, la Guardería, las Casitas de Chiuj y el Zoco Lamjaj. Cierro los ojos y, como si fuera mi último suspiro, una sucesión de imágenes y emociones desfila por mi cabeza vertiginosamente: el horno de Lhihi, la Oficina del Frig, el cuartel de la Policía Territorial, la Sección Femenina, el Hospital Grande, el Parque, Cine las Dunas, el cuartel de Artillería, la cafetería Natacha, el Zoco de cristal, calle Fuente, el Instituto, la Piscina, la Cochera, el Jarsitu, las granjas de Chano, el colegio La Paz, Aviación, Transáhara, las Casitas Ladaru,... todo un sueño de dulces recuerdos de niñez que me embriagan y me alivian. Desgraciadamente, vuelvo a la realidad, me despierto. La calles por las que me arrastro me son extrañas, mis ojos las repudian, repelen su omnipresente rojeado y rojizo rojo. Mis recuerdos han sido aniquilados por olores ajenos y cochambrosos, por escenas patéticas y rancias, por voces desagradables y cacofónicas. El Aaiún ha desaparecido y en su lugar yace un monstruo artificial en el que apenas se reconoce el esqueleto inerte de una radiografía borrosa de mi ciudad natal. Rojo, rojizo y rojeado. El invasor campa a sus anchas. Polvo y suciedad. Tristeza, miseria y terror. Impotencia ante la cruda realidad que, de un bocado, se tragó mi ciudad, mi bonito Aaiún, mi pobre Sáhara. No puedo más y sólo puedo recitar, entre lágrimas, los versos de mi poema ¡Qué pena!:

Recuerdo las dunas esbeltas
de antaño
y ahora en mi mente
se empujan humilladas
por los vientos del norte.

Recuerdo dóciles rebaños
a mares
por el amado desierto
y hoy ocupan su lugar
alimañas de norte incierto.

Recuerdo beduinos sonrientes
honestos
encariñados con su tierra
ahora veo criaturas norteñas
rencorosas y deshonestas.

Recuerdo el mágico perfume
ceniza
de alcance infinito y ahora
todo huele a ajos, cloacas
nortes, arenas movedizas.

Recuerdo seductores mantos
en guitarra
símbolos de exquisita finura
y ahora me ciega la costura
norteña de tela y capucha.

Lo recuerdo y me acuerdo
aciago
que hoy la patria es reo
de reyes y oscuros intereses
y el dolor me rompe las venas
por tu destino
Sáhara ¡qué pena!

11/10/2008

Larosi Haidar
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Un millón de dólares por unos minutos en la ONU

Por Salek M.

Este lunes, 6 de octubre, han dado comienzo en Nueva York los debates del Comité de Descolonización de la ONU sobre el Sahara Occidental.

Marruecos se ha gastado este año entorno a un millón dólares en invitaciones para un puñado de "peticionarios", personas reclutadas para respaldar sus tesis colonialistas en el foro mundial para la descolonización, y en desplazar un completo equipo de televisión que transmita sus intervenciones vía satélite hasta las ciudades ocupadas del Sáhara.

Cada uno de los invitados hablará durante 5 minutos para opinar a favor de la ocupación marroquí. A cambio se les ha recompensado con un viaje de placer a la ciudad de los rascacielos, incluyendo el viaje, los gastos de hotel, de transporte, comida, un traje para la ocasión y otras prebendas.

Muchos de estos "expertos", que ni si quieran son capaces de señalar la ubicación del Sahara Occidental en un mapa, no tienen idea de qué vienen a hacer. Según fuentes de la Cuarta Comisión muchos de ellos, dicen haber sido invitados no para intervenir en debates, sino para "asistir como observadores a las negociaciones en Manhasset", que, como es conocido, están suspendidas desde hace meses. Es el caso por ejemplo de un representante municipal de Durazno, un pueblecito uruguayo de 30 mil habitantes situado entre los ríos Yi y Negro, o el alcalde de Tena, un minúsculo cantón del amazonas ecuatoriano, habitado por una 15 mil personas, mayoritariamente indígenas de las tribus "auca" y "alama". Se dice que algunos de estos despistados ya han renunciado al viaje cuando han descubierto el engaño.

Otros si saben donde queda el escenario del problema y son conscientes del papel mediocre que asumen, como es el caso Ex presidente canario Lorenzo Olarte. Este viejo personaje de la política canaria, que se autoproclamaba protagonista de la transición española junto a Adolfo Suarez y hoy en el ostracismo político tras perder unas elecciones en 2007 en las que la lista que encabezaba obtuvo poco más del 3% de los votos de la isla de Gran Canaria (menos de 15.000 votos), a pesar de su edad, se permite el esfuerzo de hacer un viaje de más de 20 horas para, en una intervención de pocos minutos, leer un panfleto promarroquí, un panegírico de las bondades de la monarquía alauita y de sus planes de expansión en el área. Flaco favor para las Canarias, que sigue formando parte del sueño del gran Marruecos, cuyo mapa aparece siempre como fondo de las visitas oficiales al monarca marroquí. Por razones de protocolo, por aquello de las jerarquías, Olarte subirá a la tribuna de oradores antes que Marc Luois un estudiante gabonés proveniente de la Universidad Omar Bongo de Libreville, bautizada con el nombre que el dictador gabonés adoptó en 1973, el más longevo gobernante de África, todavía vivo y en el poder desde los años 60 del siglo pasado.

En esta ocasión, las autoridades marroquíes, han eliminado de su lista de "simpatizantes" a la mayoría de los llamados tránsfugas, personajes que un día apoyaron la independencia saharaui, incluso algunos lucharon por ella, y luego vendieron su alma al diablo. Observadores en la ONU opinan que la presencia de tales individuos en anteriores ocasiones ha desprestigiado a la diplomacia marroquí. Otros creen sin embargo, que las autoridades marroquíes han prescindido del Corcas, vivero en el que se alimentan estos traidores a su pueblo, por las luchas internas que se están librando en su seno tras la caída en desgracia de su Presidente, el cien veces traidor y tránsfuga Uld Rachid. Aunque oficialmente se le imputan casos de corrupción y apropiación indebida de bienes, la causa real de la defenestración de Uld Rachid es la filtración a la prensa de un testimonio suyo en una sesiones secretas de la instancia "equidad y reconciliación" donde relata con crudeza algunos de los crímenes cometidos por las autoridades marroquíes en las zonas ocupadas del Sahara Occidental en los años 70 y 80.
11.10.08
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10.10.08

DANZA SOBRE EL AGUA

por Babeh chej

En casi todo el mundo el tema de los emigrantes es competencia de los consulados delegaciones, representaciones políticas ó diplomáticas estas intervienen para defender y ser garantes de los derechos individuales y colectivos. Este respaldo hace que el emigrante se inscriban y se motive a participar en las actividades político culturales de su país.

En cuanto al trato a la emigración saharaui dispersa por el mundo y especialmente en España es reprochable. Con el paso del tiempo los emigrantes se impusieron por su aporte al mantenimiento de los Campos de Refugiados y en la presencia en los actos políticos

El estado saharaui no podía dar más la espalda a esta realidad y a través del Ministerio de Emigración y Zonas Ocupadas se creó la Asociación de Emigrantes saharauis (es acertada la decisión)

Las demandas de los emigrantes saharauis son muy sencillas (documentos nacionales, jurídicos y asuntos de aduana) pero se toparon con que esta asociación forma parte del organigrama político y en vez de ser un alivio ha sido la ruina de sus bolsillos añadido al tiempo de espera que cada vez es más largo.

Actualmente hay problemas jurídicos tales como:

• Un gran número de familias saharauis que recurrieron a la justicia para recuperar la custodia de sus hijos (en Andalucía se estima que hay más de 600 niños sin contacto con sus familias)
• La recuperación de derechos tales como:
1. La recuperación de la nacionalidad.
2. Las pensiones.
3. El caso de los trabajadores que llevan más de un años sin recibir sus salarios
4. Los abogados españoles han hecho su agosto con el tema de la recuperación de la nacionalidad los números se han disparado de 500 euros hasta 1300 Euros (ej el caso de la abogada de Villena).

En todas estas cuestiones no cuentan con apoyo alguno por parte de la Asociación ni el estado saharaui ni las delegaciones ni la Unión de trabajadores saharauis y nos preguntamos cuál es el beneficio de tantos convenios sino los de defender el derecho de los trabajadores saharauis.

Todo lo anteriormente dicho me suscita tantas cuestiones como:

Si la Asociación de Emigrante debe pertenecer al organigrama político ó ser independiente?
¿Cuales son los logros de esta asociación, y qué soluciones le ha dado y dará a la emigración saharaui?
¿Cuál es la política del estado saharaui para solucionar los problemas de los emigrantes? Porqué no se organizan los abogados saharauis para defender los derechos de los saharauis de los niños y las mujeres saharauis.

Y si no hay política real hacia los emigrantes saharaui, siempre el saharaui sufrirá la injusticia y se eternizara la danza sobre el agua..

Babeh chej
babehchej@yahoo.com
10.10.08

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DES CONSEQUENCES DE LA POLITIQUE MAROCAINE AU SAHARA

par Mohamed Mahamud Embarec

[trad. al espanol]

Les camps des contingents embrigadés par le Maroc pour être inclus dans les listes électorales ont vécu pendant des longues années dans des habitats insalubres. Leur situation précaire a soulevé la colère des habitants de ces camps au point d'organiser une manifestation de protestation qui a été violemment réprimée. Cette manifestation a poussé les autorités d'occupation à la démolition de 10.989 habitations insalubres sans pour autant reloger toutes les familles délogées. Certaines familles n'ont bénéficié que de parcelles de terrain, malgré les moyens limités dont ils disposent pour bâtir leur propre logement.

Dans ce contexte, le journal marocain "Libération", dans son édition du 09/10/2008, faisait part du problème suscité par la distribution de quelques logements destinés à reloger certaines familles des camps insalubres. Voici le texte intégral de cet article :

"La distribution des parcelles entamée dernièrement par les autorités, et ce dans le cadre du relogement des anciens habitants des camps El Wahda, d’une part et de la lutte contre l’habitat insalubre, d’autre part, ne fait pas que des heureux. En effet, les Lionceaux ou ceux qui se faisaient appeler ainsi et les ralliés ont organisé, les uns et les autres, des marches de protestations contre le fait qu’il ne soit pas tenu compte de leur situation. « Ignorés et marginalisés, nous nous élevons contre ce fait », nous ont déclaré certains d’entre eux. Revenus au pays à la faveur de l’appel lancé par Feu Hassan II, à la fin des années 80, les ralliés ont le sentiment qu’ils ne sont plus les bienvenus, surtout depuis ces dernières années. Au début des années 90, alors qu’ils étaient mal vus par les populations qui les considéraient comme des traîtres, ils étaient bien accueillis par les autorités qui leur ouvraient toutes les portes leur facilitant toute démarche qu’ils entreprenaient et leur fournissant emploi et logement. Bref, tout était entrepris pour faciliter leur intégration dans une société qu’ils découvraient ou redécouvraient. C’est pratiquement pareil pour les Lionceaux, lorsque vers les années 80, sur une idée de Basri, cette frange de la société, composée essentiellement de jeunes gens, reçut cette appellation « Les Lionceaux de Hassan II », toutes les facilités leur étaient accordées, au point de bénéficier d’une certaine immunité. Ils pouvaient faire des études, des affaires ou ce qui leur semblait bon, ils percevaient un salaire mensuel sans être obligés de travailler. Certains d’entre eux avaient eu des logements qu’ils ont gardés dans différentes villes. Aujourd’hui, la situation est tout à fait autre. Les uns et les autres sont obligés de recourir aux sit-in, aux marches de protestations voire aux grèves de la faim pour qu’une attention soit accordée à leurs revendications. En ce début de semaine, les uns et les autres se sont retrouvés, comme s’ils avaient convenu de cette marche, malgré les démentis qu’ils apportent, confirmant qu’ils n’avaient convenu de rien et que c’est par hasard qu’ils se sont retrouvés, au même moment et au même endroit. Empêchés d’approcher les locaux de la wilaya, les marcheurs se sont rassemblés devant l’hôtel de ville. Ils estiment être oubliés, sciemment ou non, quant à la distribution des parcelles et logements à laquelle procèdent les autorités. L’un de ces marcheurs nous a déclaré : « Si le fait d’être déshérité et sans logement est le critère pour bénéficier d’une parcelle ou d’un logement, il n’y a pas plus déshérité que nous. Par conséquent, nous devons être aux premières loges pour recevoir un logement ou du moins une parcelle, nous permettant de loger les nôtres »".

Ceux que l'article appelle "Lionceaux" sont les jeunes sahraouis qui ont été déportés en 1988 pour vivre dans le territoire marocain sous la couverture d'emplois fictifs dont le but était de les éloigner des villes sahraouies étant donné qu'ils constituaient un risque pour le régime marocain après les manifestations qu'ils ont organisé en 1987 lors de la visite du Comité ad-hoc envoyé par les Nations Unies pour faire un rapport sur la situation au Sahara Occidental.

Au problème de logement s'ajoute le problème des familles des militaires marocains tombés dans la guerre. Celles-ci ont constitué une association qui a recensé plus de 30.000 morts dans les combats au Sahara Occidental. Cette association demande de proclamer un jour de l'année pour fêter "les morts pour la patrie et l'intégrité territorial". Le président de l'association, Brahim Al-Hajjam, a protesté contre "la situation précaire dans laquelle vivent beaucoup de ces familles dans les allocations oscillent entre 400 et 1500 dirhams auquel s'ajoutent le chômage de leurs enfants et les difficultés de la situation économique du pays, au moment où des tortionnaires du Polisario ralliés au Maroc jouissent de privilèges sans limite". Là, ces déclarations font allusion à Omar Hadrami, étant donné qu'il était le responsable des services chargés des centres où logeaient les prisonniers de guerre marocains.
L'association demande :
- Indemnisation de toutes les familles et restitution de leurs droits.
- La célébration d'un acte solennel de réception des prisonniers de guerre libérés.
- Indemnisation de 601 familles privés des indemnisations de la sécurité sociale.
- Arrêter de traiter ce dossier comme un tabou.
- La création de centres de réhabilitation des prisonniers de guerre libérés.

Ces informations ont été publiées par le journal "Al Massae" dans son édition du 09/10/2008.
Mohamed Mahamud Embarec, Bruselas (Mahamud@skynet.be)

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ALGUNAS CONSECUENCIAS DE LA POLITICA MARROQUI EN EL SAHARA

por Mohamed Mahamud Embarec

Los campos de los contingentes enrolados por Marruecos para ser incluido en las listas electorales vivieron durante largos años en habitaciones insalubres. Su situación precaria levantó la cólera de los habitantes de estos campos hasta el punto de organizar una manifestación de protesta que ha sido violentamente reprimida. Esta manifestación incitó las autoridades de ocupación a la demolición de 10.989 viviendas insalubres sin sin ofrecer habitaciόn a todas las familias desalojadas. Ciertas familias recibieron sólo parcelas de terreno, a pesar de los medios limitados de los que disponen para construir su propia vivienda.

En este contexto, el periódico marroquí "Liberación", en su edición del 09/10/2008, destacaba el problema suscitado por la distribución de algunas viviendas destinadas a alojar a ciertas familias de los campos insalubres. He aquí el texto íntegro de este artículo:

"La distribución de las parcelas emprendida últimamente por las autoridades, en el marco del alojamiento de los antiguos habitantes del campo El Wahda, de una parte y de la lucha contra la habitaciόn insalubre, por otra parte, no aporta sόlamente felicidad. En efecto, los "Pioneros" o los que se hacían llamar así y los adheridos organizaron, unos y otros, marchas de protestas contra el hecho de que no se tenga en cuenta su situación. " Ignorados y marginados, nos elevamos contra este hecho ", nos declararon algunos dellos. Vueltos al país a favor del llamamiento lanzado por Difunto Hassan II, a finales de los años 80, los adheridos tienen el sentimiento que ya no son los bienvenidos, sobre todo desde estos últimos años. Al principio de los años 90, mientras estaban mal vistos por las poblaciones que les consideraban como traidores, fueron bien acogidos por las autoridades que les abrían todas las puertas que les facilitaban cualquier trámite que emprendían y que les abastecían empleo y vivienda. En fin, todo fue hecho para facilitar su integración en una sociedad que descubrían o volvían a descubrir. Es prácticamente lo mismo para los "Pioneros", cuando hacia los años 80, sobre una idea de Basri, esta franja de la sociedad, compuesta esencialmente de jóvenes, recibió esta denominación " Los Cachorros de león de Hassan II ", todas las facilidades les fueron concedidas, hasta el punto de gozar de cierta inmunidad. Podían estudiar, hacer negocios o lo que les antojaba, percibían un salario mensual sin ser obligados a trabajar. Algunos dellos obtuvieron viviendas que conservaron en diferentes ciudades. Hoy en día, la situación es completamente diferente. Unos y otros están obligados a recurrir a los sit-in, a las marchas de protesta, incluso a las huelgas de hambre para que una atención sea concedida a sus reivindicaciones. A principios de este semana, unos y otros se encontraron, como si se hubieran puesto de acuerdo para esta marcha, a pesar de que lo desmienten, confirmando que no habían convenido nada y que fue una casualidad que se encontraran, en el mismo momento y en el mismo lugar. Al impedirles acercarse a los locales del wilaya, los participantes en la marcha se reunieron delante del ayuntamiento. Estiman estar olvidados, a sabiendas o no, en cuanto a la distribución de las parcelas y viviendas emprendida por las autoridades. Uno de estos participantes nos declaró: " si el hecho de ser desheredado y sin vivienda es el criterio para gozar de una parcela o de una vivienda, no hay más desheredó que nosotros. Por consiguiente, debemos estar en primera fila para recibir una vivienda o por lo menos una parcela, permitiéndonos alojar a los nuestros".

Aquellos a los que el artículo llama "Pioneros" son los jóvenes saharauis que han sido deportados en 1988 para vivir en territorio marroquí bajo la cobertura de empleos ficticios cuyo fin era alejarles de ciudades saharauis dado que constituían un riesgo para el régimen marroquí desde las manifestaciones que organizaron en 1978 durante la visita del Comité Ad-hoc enviado por las Naciones Unidas para elaborar un informe sobre la situaciόn en el Sáhara Occidental.

Al problema de vivienda se añade el problema de las familias de los militares marroquíes caídos en la guerra. Éstas constituyeron una asociación que censó más de 30.000 muertos en los combates en el Sáhara Occidental. Esta asociación pide proclamar un día del año para celebrar "el día de los caidos por la patria y la integridad territorial ". El presidente de la asociación, Brahim Al-Hajjam, protestó contra " la situación precaria en la cual viven muchas de estas familias cuyos ingresos oscilan entre 400 y 1500 dirhams, al cual se añaden el paro de sus hijos y las dificultades de la situación económica del país, en el momento en el que verdugos del Polisario reunidos en Marruecos gozan de privilegios sin límite". Estas declaraciones aluden a Omar Hadrami, dado que era el responsable de los servicios encargados de vigilar los centros donde se ubicaban los prisioneros de guerra marroquíes.

La asociación pide:
- Indemnización de todas las familias y la restitución de sus derechos.
- La celebración de un acto solemne de recepción de los prisioneros de guerra libertados.
- Indemnización de 601 familias intimidades de las indemnizaciones de la Seguridad Social.
- Dejar de tratar este expediente como un tabú.
- La creación de centros de rehabilitación de los prisioneros de guerra liberados.

Estas informaciones han sido publicadas por el periódico "Almassae" en su edicion del 09/10/2008.
Mohamed Mahamud Embarec, Bruselas (Mahamud@skynet.be)
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Este texto expresa la opinion del autor y no de los moderadores del foro.
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REPLICA AL SEŇOR YASLEM

por Mohamed Mahamud Embarec

Seňor Yaslem,

ARSO sigue siendo una tribuna de expresiόn libre para todos. Prueba de ello, el artículo que usted acaba de publicar y los articulos precedentes. No hay que olvidar que los primeros artículos que se publicaron en esta rúbrica no tenían como objetivo el criticar al Frente Polisario sino al agresor del pueblo saharaui, Marruecos. Pero, el hecho de que ARSO haya permitido la publicaciόn de artículos críticos no quiere decir que esta rúbrica pertenece sόlamente a los críticos. Ustedes lo han repetido multitud de veces : ARSO es la tribuna de todos los saharauis, los críticos y los no-críticos.

La apariciόn de ciudadanos que defienden el consenso y denuncian a las críticas formuladas desde fuera de las filas de la militancia suscitaron reacciones violentas por parte de los críticos que demostraron que estos críticos son los más agresivos e intolerantes que puedan haber. Sus réplicas ya no eran más que ataques personales, insultos e injurias lo cual envenenό el debate e hizo de esta noble tribuna un teatro de actores descerebrados.

ARSO llamό la atenciόn en multitud de ocasiones para que todo el mundo vuelva a la razόn, pero nadie le hizo caso, por lo que se viό obligada a desactivar la funciόn de los comentarios. Y si hubiera alguna influencia de las autoridades saharauis en esta decisiόn no se hubiera publicado este artículo suyo, Seňor Yaslem, ni el artículo precedente del Seňor Lembarki.

Los comentaristas utilizaron la agresiόn, la insolencia y los insultos para acallar las voces que defendían al Frente Polisario y denunciaban la intrusiόn de elementos marroquíes y pro-marroquíes en esta tribuna. Algunos ciudadanos tuvieron que retirarse y dejar de escribir en esta rúbrica, pero otros resistieron frente a estos ataques lo que permitiό a ARSO descubrir la verdadera cara de estos comentaristas y su intolerancia, además de su agresividad.

Hemos defendido al Frente Polisario y hemos denunciado a los intrusos, pero siempre en el respeto y en las buenas maneras, nunca con insultos. Somos un pueblo pequeňo y nos conocemos los unos a traves de los otros y nuestra diáspora es aún más pequeňa. Sabemos quienes son Mohamed Mahamud Embarec, Baba Sayed, Larosi Haidar, Haddamin Said, El Mami Brahim, Salek Jatri Andala, etc, etc, etc… A estos no podemos acusarles de marroquíes o pro-marroquíes porque sabemos quienes son. Pero quien no sabemos quién es, es usted, Seňor Yaslem, o los seňores Khaled, Yacob, Abu Ali, etc, etc. Pueden ustedes ser perfectamente saharauis, pero eso no descarta la posibilidad de que sean marroquíes, por el simple hecho de que nadie sabe quienes son ustedes. Por ello, es importante el identificarse. Y aún asi, si ustedes se identifican tienen que ser conscientes de que aquellos que no están de acuerdo con ustedes también tienen derecho a escribir y expresar sus opiniones en esta rúbrica, y el hecho de que no compartan sus opiniones no les da derecho a insultarles y atacarles gratuitamente.

Y ya por último, creo que deberían ustedes agradecer a ARSO que todavía les deja publicar sus opiniones a pesar de todas las turbulencias pasadas y las conductas incívicas que estuvieron a punto de poner en juego su credibilidad y su estima para l
10.10.08
Mohamed Mahamud Embarec, Bruselas (Mahamud@skynet.be)
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9.10.08

BANKI-MOON S'ENGAGE

par Mohamed Mahamud Embarec

[trad al español]

Dans une déclaration de presse, organisée le 07/10/2008, le Secrétaire général des NNUU, Ban Ki-moon, questionné sur l'affaire du Sahara Occidental, a répondu dans les termes suivants : "Je suis engagé dans un processus de sélection d’un envoyé personnel qui travaillera sur la question du Sahara Occidental. J’ai entamé des consultations avec les parties concernées au sujet de la personne que j’ai l’intention de nommer. Consulter les parties concernées pourrait me prendre un peu plus de temps. Mais je suis très engagé sur cette question du Sahara Occidental qui dure depuis longtemps, afin d’achever le processus de négociation lorsque cet envoyé spécial sera nommé. Au même temps, j’ai parlé aux parties concernées, en conformité avec tous les engagements respectifs visant à poursuivre la négociation pour savoir si nous pouvons promouvoir des mesures pour améliorer les aspects humanitaires. Il y a eu des accords permettant aux familles séparées de rendre visite par avion aux membres de leurs familles, mais pas encore par la route. C’est ce qui a été débattu dans le passé, et je poursuis l’examen de ce dossier. Là encore, vous avez mon engagement sur la question du Sahara Occidental qui est une de mes priorités".

Ces déclarations arrivent le jour même où le Comité de Décolonisation connaît une véritable offensive organisée par les pays et forces sympathisant avec la cause sahraouie. Les interventions en défense du droit du peuple sahraouie à l'autodétermination et le statut de territoire non autonome se sont répétées. D'abord, la délégation sud-africaine, au nom de tous les Etats de la Communauté de Développement d'Afrique Australe (SADC). La délégation sud-africaine a souligné que la lutte du peuple sahraoui s'inscrivait dans le cadre du combat pour la décolonisation et a rappelé que ce territoire était « la dernière colonie d'Afrique ».

Le représentant de Cuba, au nom du Mouvement des Non-alignés, ainsi que le représentant du Méxique au nom des pays du Groupe de Rio.

M. JORGE VALERO, du Venezuela a aussi fait part du soutien du Venezuela au peuple sahraoui.

Le Président de la Quatrième Commission, Jorge Argüello, a précisé aussi qu'un grand
nombre de demandes d'audition avait été déposé, le plus grand nombre (63) concernant le Sahara Occidental, en allusion aussi aux nombreuses ONG qui sont venues défendre le peuple sahraoui.

Le seul argument que la réplique marocaine a trouvé était que « les prises de position de ce pays (l'Afrique du Sud) ne pouvaient néanmoins pas masquer son isolement au sein du Conseil de sécurité ».

Donc, le Maroc prend la fuite pour se réfugier dans le Conseil de Sécurité pour empêcher la Quatrième Commission de prendre position et rappeler que le problème du Sahara est, avant tout, un problème de décolonisation.

L'engagement personnel exprimé par le SG Ban Ki-moon arrive aussi au moment où Mohamed VI a refusé de recevoir Condoleeza Rice, parce qu'il continue de se méfier sur un changement possible de la posture nord-américaine.

Alors que le Front Polisario a exprimé officiellement son accord pour la désignation de Christopher Ross comme envoyé spécial au Sahara Occidental, le régime marocain garde le silence car il voit d'un mauvais œil que l'Administration de George Bush ait fait pression sur l'ONU pour que cette désignation soit réalisée. Selon le journal digital "El Imparcial", des sources marocaines bien informées sur le sujet, ont déclaré que Rabat ne voulait pas accepter Ross parce qu'il le considère "trop proche des thèses algériennes", non seulement parce qu'il a été un ambassadeur de Washington dans ce pays dans les années 90, mais aussi pour son appartenance au lobby pétrolier de Houston". C'est cette réticence marocaine qui pousse Ban Ki-moon à dire que la désignation d'un nouvel envoyé spécial "va prendre du temps".

L'engagement du Secrétaire Général à côté des américains, l'offensive diplomatique sahraouie au niveau de l'Assemblée Générale, annoncent une véritable tempête politique pour le Royaume chérifien.
09.10.08
Mohamed Mahamud Embarec, Bruselas (Mahamud@skynet.be)
-------------- Ce texte exprime l'opinion de l'auteur et n'engage pas les modérateurs du forum.
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BAN KI-MOON SE COMPROMETE

por Mohamed Mahamud Embarec

En una declaracion de prensa organizada el 07/10/2008, El Secretario general de las NNUU respondiό a una pregunta sobre el Sahara Occidental en los terminos siguientes: "Estoy comprometido en un proceso de selección de un Enviado personal que trabajará en la cuestión del Sáhara Occidental. Empecé consultas con las partes concernientes respecto a la persona a la que tengo la intención de nombrar. Consultar las partes concernientes podría tomarme un poco más tiempo. Pero soy muy voluntario sobre esta cuestión del Sáhara Occidental que dura desde hace tiempo, con el fin de terminar el proceso de negociación cuando este Enviado especial sea nombrado. Al mismo tiempo, hablé a las partes concernientes, conforme a todos los compromisos respectivos tendentes a proseguir la negociación para saber si podemos promover medidas en aras de mejorar los aspectos humanitarios. Hubo unos acuerdos que permitían a las familias separadas visitar a los miembros de sus familias por avión, pero todavía no se hizo por tierra. Es lo que ha sido debatido en el pasado, y estoy siguiendo el examen de este asunto. Allí también, usted tiene mi compromiso con la cuestión del Sáhara occidental que es una de mis prioridades.

Estas declaraciones llegaron el dia en que el Comité de Descolonizaciόn es testigo de una verdadera ofensiva diplomática organizada por los paises y las organizaciones que simpatizan con la causa saharaui. Las intervenciones en defensa del derecho del pueblo saharaui a la autodeterminaciόn y el estatuto de territorio no autόnomo se sucedieron una tras otra. Primero, la delegaciόn sudafricana en nombre de los Estados de la Comunidad de Desarrolo del Africa Austral (SADC). La delegaciόn subrayό que la lucha del pueblo se inscribe en el marco del combate por la descolonizaciόn y recordό que este territorio era "la última colonia en Africa".

El representante de Cuba, en nombre del Movimiento de los Paises No-alineados, al igual que el representante de Méjico en nombre de los Paises del Grupo de Rio.

EL Seňor Jorge Valero, de Venezuela también expresό el apoyo de su pais al pueblo saharaui.

El Presidente de la Cuarta Comisiόn, Jorge Argüello, precisό que un gran número de peticiones de audiciόn ha sidi depositado, el más grande (63) concierne al sahara Occidental,
aludiendo a las numerosas ONG que llegaron para defender al pueblo saharaui.

El único argumento encontrado para la réplica marroqui fué que "las posturas de este pais (Africa del Sur) no podían disimular su aislamiento en el seno del Consejo de Seguridad".
Marruecos se quiere refugiar en el Consejo de Seguridad para impedir que la Cuarta Comisiόn insista en que el Sahara sigue siendo un problema de descolonizaciόn.

El compromiso personal expresado por el Secretario General llega en un moment en el que Mohamed VI acaba de rechazar la recepciόn de condoleeza Rice porque continua sospechando un posible cambio en la postura noramericana.

En el momento en que el Frente Polisario declarό oficialmete su acuerdo para la designaciόn de Christopher Ross como enviado especial para el Sahara Occidental, el régimen marroqui mantiene el silencio total ya que no ve con buenos ojos el hecho de que la Administración de George Bush haya presionado a la ONU para que designe a Cristopher Ross como enviado especial en el contencioso del Sahara Occidental. Fuentes marroquíes conocedoras del tema, han declarado a la revista digital "EL IMPARCIAL" que Rabat no quería aceptar a Ross, a quien considera "demasiado cercano a las tesis argelinas", no sólo porque ha sido embajador de Washington en este país en los años 90, sino por su pertenencia al lobby petrolero de Houston.

Es esta reticencia marroqui que llevό a Ban Ki-moon a decir que la designaciόn de un nuevo enviado especial "va a coger tiempo"

El compromiso del Secretario General al lado del compromiso americano, la ofensiva diplomática saharaui en la Asamblea General anuncian una verdadera tempestad política para el Reino Cherifiano.
09.10.08

Mohamed Mahamud Embarec, Bruselas (Mahamud@skynet.be)
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8.10.08

ARSO Y LOS COMENTARIOS

por YASLEM el anónimo

ARSO, constituye una tribuna de expresión libre, dentro del respeto de los sagrados principios, y sin poner en juicio el derecho legitimo del Pueblo Saharaui y su causa.
ARSO, con estas puertas abiertas al debate, ha constituido para muchos saharauis una isla de libertad de expresar, sin censuras, sin control de ninguna autoridad, y sobretodo llevar la discusión y el debate mas allá de las tertulias del te en un llano desierto, y que algunos consideran una gran libertad de expresión otorgada en los campamentos. QUE ingenuos!
ARSO, cuando ha abierto estas puertas, se derramo mucha tinta, y los temas a tratar se diversificaron, sin salir de la orbita general, y resulta que hubo muchos críticos con la Dirección del POLISARIO, también están los defensores de esta Dirección, solo por defenderla, ya que nunca se basan en ningún argumento que consolida esta defensa, y al no tener nada, se arremeten contra los críticos, acusándoles de TRAIDORES, así de barato, o intentando crear un lazo dialéctico, entre DIRECCION-FRENTE-PRINCIPIOS-CAUSA, cuando no levantan el lema de SI QUIERES CRITICAR, HAZLO DESDE RABUNI, de lo contrario tu voz no tiene eco ni credibilidad, como canta y de la forma mas incoherente e incongruente el Señor MOHAMED MAHMUD EMBAREK, agente vitalicio de los servicios secretos culpables de la existencia de RACHID, y que esta en BRUSELAS, haciendo lo que Baudelaire diría (: …et nous alimentons nos aimables remords, comme les mendiants nourissent leurs vermines..).
Se ha llevado a cabo un gran debate en este foro, hasta que un día los moderadores al ver que los artículos enviados, eran nada mas que respuestas y replicas, decidieron lo de los comentarios, y esa fue una buena idea y una ayuda para muchos que como yo no saben escribir temas largos, y escriben lo que vean y puedan.
El hecho de abrir las puertas a la libertad de expresión, ha molestado mucho la Dirección del POLISARIO, que incluso ha intentado en varias ocasiones destruirlo, y siguen deseando que se cerrara, para lo que han encontrado apoyo en las plumas afines a ellos, que intentaron que se haga aquí como en las patéticas paginas de algunos sites como el de los periodistas y escritores saharauis, donde se destaca la fotografía de cada quien escribe y su ubicación, y todos sus datos. También acusaron a sus compatriotas de traidores, de cómplices con el enemigo, de agentes al servicio de Marruecos, y una infinidad de cosas que además de carecer de fundamento, no tiene sentido.
Aun así, han vencido en una cosa, en intrometerse para redirigir este foro a su antojo, ya que los comentaristas son mas que los autores de artículos, y la mayoría son críticos con esta Junta de Incompetentes, buscaron la forma de paralizar estos comentarios, desviándolos de su sentido, mediante el insulto y la difamación, sabiendo de antemano que ARSO, no toleraría esta línea de opinar, y acertaron, ya esta … ya no hay comentarios, y eso que los tres últimos artículos publicados, merecían mas de un comentario, porque son artículos que intentan adormecer la opinión, y analizan muy confusa y subjetivamente la situación.
Todo esto lo digo, basándome en el recuento de los artículos y comentarios, en los que podemos apreciar que los que más insultan son los que están contra la crítica, cosa muy normal, cuando uno carece de fundamento.
Han insultado a todo el mundo, han acusado a todos de traidores, lo han hecho con BABA SAYED, con SALAH JATRI, con ULD LEMBARKI, y con otros, solo porque han expresado su opinión respecto a una situación que todos sabemos que como es, no han mentido, ni han criticado la existencia del POLISARIO, ni la de del derecho inalienable del pueblo saharaui, solo han criticado, no importa desde donde lo hagan, o acaso la ubicación geográfica influye en tener razón ¿?.
Y este Mohamed Mahmud, que además de quitarle la razón a cualquier voz que no venga de Rabuni, -excepto el- le priva del derecho a opinar a todo el que no figura como militante; que es esto? Una célula de partido?...
Es la contradicción mas garrafal que pueda cometer un resucitado, pero si me dices que el frente POLISARIO, es el representante de todos los saharauis, pues déjame criticar a mi representante, su dirección, su estado, es que me representa por algo…. Lo del carné de militante, déjalo para privilegios, y revisa por favor lo que escribes... que estamos en 2008…
A lo que intento llegar es a que la suspensión de lo comentarios, no me parece bien, mientras hay otros remedios para evitarla, y es que lo moderadores se reservan el derecho de no publicar ningún comentario que no respeta la regla, y así habremos seguido como antes y limpios de todos los maleducados.

Muchas gracias

YASLEM el anónimo
Mi foto se puede contemplar accediendo a la mirada de cualquier saharaui frustrado.

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7.10.08

La critica es cosa de conciencia !!

por Ali uld Lembarki

Respuesta al compatriota Oubeid Mekki Andala
En este noble foro participamos con la intencion de aportar algo positivo para nuestro pueblo o para nuestra Causa.Como Usted debe saber las opiniones deben de ser normalmente distintas de lo contrario seria el mismo rollo de siempre.Entre todos llegaremos a buenos resultados,siempre y cuando nuestras opiniones sean realistas.Usted al igual que otros,todavia defienden al Polisario,cosa que me parece muy justa y totalmente normal.Sin embargo, defender a algunos dirigentes de ese pequeño Movimiento, sabiendo que se estan convirtiendo en una Mafia politica es la peor TRAICION.

Como se refleja y,no solo por los escritos mios, sino por muchos otros compatriotas,el movimiento saharaui se desvio de su camino para seguir la senda de la corrupcion y el chantaje. El estar conscien te de esta realidad y callarse no ayuda a liberar al sahara, al congtrario,solo se llegara a la descomposicion al ya debilitado movimiento.

No entiendo por que se le acusa a la gente del mismo modo de siempre, cuando no comparten ese servilismo que Abdelaziz primero construyo para humillar a sus compatriotas.En el Polisario se roba,se chantajea, la corrupcion es la practica diaria en todas sus instituciones,el tribalismo organizado con fines politicos esta en sus mejores momentos.Hay miles de jovenes con todas las capacidades para reforzar la lucha de nuestro pueblo, y estan totalmente marginados,salvo aquellos que comparten las mismas ideas de los miembros de los Clanes existentes en esa organizacion.

Para liberar al sahara hay que estar preparado para ello y disponer los medios y el talento necesarios.No niego que en los primeros años fuimos capaces de causar grandes y graves problemas al invasor marroqui.Pero lo malo vino cuando pasamos de la "revolucion al sillon".Entonces muchos de nuestros supuestos dirigentes no fueron capaces de continuar con el mismo espiritu de lucha y el mismo nivel de abnegacion y sacrificio.Desafortunadamente eligieron el camino de la vida facil y los privilegios.Si usted compatriota Oubeyd piensa que realmente es un buen patriota, debe tambien decir la verdad a sus compatriotas y aqui en este foro, en este foro porque, años atras hemos criticado atraves de las instituciones de ese Movimiento,pero eso no tuvo ningun resultado.

Personalmente, al igual que mucha gente saharaui o no saharaui, dudo de la capacidad del polisario y desconfio de la honestidad de algunos de sus dirigentes a su cabeza Abdelaziz primero.Tambien le dire que el Reino de Marruecos no necesita de Lembarki ni de Hadrami, ni de Hakim.Ese pais tiene muy buenos servicios secretos y realmente cualquier observador puede ver que estan haciendo un trabajo tremendo para dinamitar al Polisario desde su mismo interior.Las mejores armas de los pequños son:el sacrificio,la ejemplaridad, y la honestidad,Lamentablenete dichos valores no son mas que historia hoy en dia.Solo hay que observar como viven muchos de esos supuestos dirigentes,Lujosos todo terreno,presupuestos y privilegios,propiedades inmobiliarias,posibilidades abiertas para viajar al extranjero,los familiares tienen preferencia al resto de la poblacion, debido a que los mienbros de los Clanes se intercambian los favoretismos.Estimado Oubeyd,si Usted piensa que asi se puede liberar al sahara yo le dire que No y ademas no soporto vivir bajo las ordenes de los miembros de esa Mafia politica ni acepto que continuan engañando a los refugiados de esos campamentos.

Referente al tema de Jat Achahid, es verdad lo que Usted dijo.Yo hace tiempo ya me retire de esa organizacion al observar que algunos de sus miembros no cumplian con los requisitos exigidos segun mi modo de entender las cosas.En la pagina web de ese movimiento figura un titulo que acusa al fallecido Hassan segundo de ciertos temas, de los cuales Jat Achahid no puede responder.Si yo fuera promarroqui normalmente seguiria siendo miembro de Jat Achahid,ya que otros lo catalogan como promarroqui! Por otra parte le recuerdo que Abddelaziz primero,al fallecer Hassan segundo, envio una carta a Mohamed sexto en la cual decia que era un sabio y uno de los mejores politicoas del mundo arabe.Perosnalmene no diria tales torpezas al igual que rezache las acusaciones que algunos miembros de Jat Achahid tienen todavia publicadas en su pagina web.Pienso que soy una persona libre y expresare todo mi desacuerdo sea con el Polisario,con Marruecos o con Jat A Chahid, cuando es necesario.
Saludos cordiales, Ali uld Lembarki

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